Wolff reconnaît que la concurrence se rapproche de Mercedes
L’intersaison va être courte pour préparer 2018
La question a été posée aux patrons d’équipe, lors de ce dernier Grand Prix à Abu Dhabi, d’élire leur meilleur moment de l’année. Comme Christian Horner, Toto Wolff a directement parlé d’un côté extra sportif.
"Mon meilleur moment personnel était la naissance de mon fils, c’est au delà de tout" reconnaît Wolff.
"Mon meilleur moment sportif était sûrement la Hongrie car c’était une course compliquée et une décision difficile à prendre en fin de course (Hamilton a laissé passer Bottas à nouveau) mais qui a réussi à rappeler les valeurs de l’équipe".
Mercedes a réussi à conserver ses deux couronnes mais d’année en année, la concurrence se montre de plus en plus rude.
"Nous avons vu cette année que la lutte entre les équipes devient un peu plus réelle pour les prochaines saisons. L’important est de rester humble, de garder les pieds sur terre et de ne pas prendre la victoire pour acquise. Il faut, au contraire, respecter les autres et le travail qu’ils accomplissent, d’autant qu’une victoire avec de l’adversité est plus satisfaisante".
Wolff a déjà une idée précise de ce qu’il attend de Liberty et reconnaît que les choses ont déjà beaucoup changé durant les 12 derniers mois, ce qui va bientôt correspondre à la date anniversaire d’Ecclestone.
"Il y a un an, Bernie était là. La grenade aléatoire qui vole dans le paddock nous manque, mais c’est une nouvelle époque et nous devons soutenir les nouveaux propriétaires. Je ne voudrais pas prédire ce qu’il en sera dans un an. Il y a des choses qui ont été lancées, des bonnes et des plus inutiles, mais la bonne nouvelle est que nous sommes tous actionnaires de ce sport fantastique".
"Le meilleur travail effectué a été l’ouverture aux réseaux sociaux, c’est la première chose qu’ils ont faite pour donner plus de possibilités et plu de visibilité. Je viens d’un univers financier et pour moi, ce serait intéressant de voir les résultats économiques de la F1 et de les comparer avec leur vision de l’avenir".
Le directeur reconnaît qu’une fois encore, l’intersaison sera courte.
"Il n’y en a quasiment pas. Le dessin de la prochaine voiture se fait actuellement et nous essayons d’apporter les dernières évolutions au design final. Une partie de notre usine tourne 24 heures sur 24, sept jours sur sept. Il n’y a pas de tant mort entre la fin de saison et le début de la suivante. Le moment où les choses sont un peu plus simples, nous envoyons les employés en vacances, mais tout le monde reste à fond".
"Et je ferai semblant de rester pour les essais de jeunes pilotes la semaine prochaine et j’irai deux jours à la plage avec ma famille avant de prendre deux jours de repos. Et à Noël, j’irai au ski comme tout Autrichien et j’espère ne pas me blesser" ajoute-t-il en s’amusant.
Mais avant de partir au ski, Wolff aura certainement le dossier Pascal Wehrlein à gérer en décembre.
"Il est clair que Robert Kubica a la priorité chez Williams et Pascal n’a qu’une maigre chance. Personne ne souhaite de mal à Robert et nous ne pouvons pas forcer une équipe client à prendre un de nos jeunes. Nous verrons ce qui va arriver et ce que Pascal pourra faire en 2018."