Wolff ne veut pas s’inquiéter pour la fiabilité de Mercedes

C’est encore une pièce à quelques centimes qui a causé l’abandon de Nico Rosberg ce dimanche en Russie. Alors que l’Allemand menait la course, le ressort de rappel de sa pédale d’accélérateur s’est cassé, contraignant le pilote à l’abandon.

A Singapour, c’est Lewis Hamilton qui avait dû abandonner à cause d’un manchon de turbo desserré.

Mercedes souffre donc de petits problèmes gênants mais rien qui ne remette en cause la fiabilité générale de ses F1 selon Toto Wolff.

"Je ne veux pas m’inquiéter parce que la fiabilité mécanique n’a pas été bonne depuis Monza. Il s’agit de petites casses, des pièces à quelques centimes comme le ressort de Nico en Russie. Ce n’est évidemment pas idéal mais je préfère cela plutôt que de voir nos voitures s’arrêter avec des fuites d’huile, des casses de moteur ou des problèmes électriques. A force de pousser les limites, nous les trouvons," déclare l’Autrichien.

"C’est une question de statistiques pour certains, c’est aléatoire selon nous," ajoute Paddy Lowe. "Je crois que ce ressort n’a jamais été changé dans sa conception depuis plusieurs années. Cela aurait pu arriver n’importe quand. Il ne faut pas y voir un signe de fiabilité en déclin."

Pour Nico Rosberg, la frustration reste la même car au bout du compte, c’est l’abandon.

"C’est étrange parce que nous avons été si bons en termes de fiabilité en début d’année. Et maintenant nous avons de petits problèmes, c’est surprenant et en plus cela va de pire en pire. Notamment lors de ces deux derniers mois. Il faut tout passer en revue, même les choses les plus insignifiantes car cela conduit au même résultat : la perte de points précieux."