Wolff a été surpris de voir Hamilton maîtriser la course
Il n’était pas censé être le plus rapide
Propulsé en tête du Grand Prix de Singapour au premier tour après les incidents du départ, Lewis Hamilton semblait à la merci de Daniel Ricciardo, si l’on s’en tenait aux rythmes respectifs de la Mercedes et de la Red Bull. Contre toute attente, le Britannique a réussi à creuser l’écart à chaque relance.
"C’était surprenant car nous n’avions pas la meilleure voiture en qualification" précise Toto Wolff. "Daniel était notre baromètre et de fait, nous savions que nous étions rapides dans toutes les conditions et avec tous les types de pneumatiques, nous devons analyser cela".
Avant de préciser, non sans humour, lorsqu’il lui est demandé s’il sait pourquoi Hamilton à réussi cela : "J’espère que les ingénieurs le savent !"
Mercedes peut toutefois se considérer comme chanceuse car sans l’incident du premier tour, et en dépit d’un rythme très correct, il aurait été bien plus difficile pour Hamilton de signer un bon résultat.
"C’est une analyse intéressante à faire. Chaque année, nous sommes en difficulté à Singapour. L’an dernier, nous avons gagné 19 courses et nous avons aussi terminé aux première et troisième places ici mais c’était toutefois un week-end difficile. Je regardais les résultats de 2015 et nous étions à une seconde et demie de la pole, en cinquième et sixième positions".
"Il faut que nous gardions notre calme, le tracé ne nous convient pas et nous devons comprendre pourquoi, c’est ce que nous avons fait l’an passé après Singapour, et passer à la suite".
Bien qu’il préfère être dans la peau de Hamilton, avec 28 points de marge, l’heure n’est pas au relâchement : "J’en ai parlé avec James Allison immédiatement après la course et nous nous sommes dit que nous ne devons pas relâcher notre effort. Nous ne serions pas à l’aise dans la position de Ferrari avec 28 points de retard mais il ne faut pas célébrer".
"Les choses vont parfois très vite. Dimanche matin, nous parlions de limiter les dégâts et le soir, nous repartions avec 28 points d’avance au championnat des pilotes. Les six courses restantes sont six occasions où la chance pourrait jouer contre nous comme cela a joué contre Ferrari à Singapour. Il faut se concentrer sur chaque course pour signer le meilleur résultat".
Selon Wolff, Hamilton ne va pas s’emballer juste parce qu’il possède une avance conséquente : "Je ne pense pas qu’il se laissera déborder. Il reste six courses, ce sont six fois 25 points à marquer ou à perdre. Mais je préfère clairement avoir un avantage de 28 points".