Wolff a encouragé Hamilton à dire ce qu’il pensait sur Twitter
Le pilote s’est payé les commentateurs de Sky
Toto Wolff n’est pas du genre à lisser ses pilotes et préfère les laisser dire ce qu’ils ont à dire. Lewis Hamilton a récemment expliqué qu’il avait trouvé les commentateurs et consultants de la Sky peu intéressants et que rien de ce que ces derniers disaient ne pourrait l’atteindre. En partie visé par cette attaque frontale, Nico Rosberg s’est pourtant montré très élogieux envers son ancien équipier en Allemagne.
Toto Wolff explique donc avoir discuté de cela avec son pilote le soir après la course : "J’ai eu une conversation avec lui à ce sujet dimanche soir. Je pense que c’est bien qu’il s’ouvre autant. Il dit ce qu’il pense. Nous sommes humains, nous avons des émotions et nous sommes influencés par d’autres et par ce qu’ils disent, et on prend les choses personnellement."
"Je prends les choses personnellement quand parfois je ne devrais pas, puisque l’opinion du gars ne m’intéresse pas, mais je dois la respecter si elle est différente de la mienne. Mais c’est très difficile à faire un dimanche après un week-end très partagé en termes d’émotions."
"Je l’ai encouragé à laisser tout cela en ligne et à dire ce qu’il pensait. C’est ce dont nous avons besoin. Nous devons créer des histoires, nous avons besoin de controverses. On ne veut pas que tout soit lisse. De quoi parlerions-nous si nous n’avions pas des sujets prêtant à controverse ? Certains diront que ça devrait être comme ça, d’autres penseront le contraire."
Wolff a tenu à tempérer les propos de son pilote et expliqué que parmi les consultants visés, Rosberg n’était pas celui qui avait froissé Hamilton, sans s’étendre sur la nature des critiques relevées par le pilote. Wolff assure toutefois que ce genre de choses n’atteint pas Hamilton.
"C’est un sportif exceptionnel parce qu’il a une certaine sensibilité. Parfois, on laisse tomber sa garde, et ces moments peuvent arriver après une victoire comme celle de dimanche, alors qu’on ne pensait pas pouvoir gagner, et une fois chez soi devant la télé, on n’arrive pas à dormir, on met la télé et on entend des commentaires négatifs, c’est ce qui nous atteint."
"Mais c’est ce qui en fait cette personne spéciale, capable de telles performances sous la pluie comme en Allemagne. Sa performance quand il a commencé à pleuvoir... c’était incroyable. Il aurait pu gagner la course contre [Sebastian] Vettel sans même que ce dernier ne sorte."