Wolff : On peut maintenant voir la stature de Rosberg

Des bons exemples au Mexique puis au Brésil

Par Franck Drui

16 novembre 2015 - 13:27
Wolff : On peut maintenant voir la (...)

Les espoirs de titre 2015 pour Nico Rosberg s’étaient définitivement envolés à Austin, au terme d’une course qui avait vu Lewis Hamilton pousser son coéquipier au large dans le premier virage. Et après les deux victoires de Rosberg au Mexique puis au Brésil, le directeur de Mercedes en F1, Toto Wolff, n’est pas loin de penser que l’épisode américain a eu une influence sur les récents résultats de l’Allemand.

« Peut-être. Mais c’est une supposition de ma part. Peut-être s’agit-il d’une approche différente, mais je ne sais pas… je crois que nos deux pilotes savent ce que nous attendons d’eux et la responsabilité qui leur incombe vis-à-vis de l’équipe. Il faut avoir la bonne attitude sur la piste et en dehors. Mais je dirais que foncièrement, si on se penche sur Austin, le Mexique ou le Brésil, c’est le rythme pur de Nico qui a décidé de la course. Et en fin de compte, ça n’est qu’une histoire de chronomètre : si vous êtes le plus rapide, vous vous emparez de la pole et gagnez la course. »

Avec beaucoup de précautions, Wolff suggère que Rosberg a peut-être appris à ne pas se laisser faire au départ par Hamilton.

« J’avais dit qu’il pilotait avec colère. Je ne suis pas certain d’avoir raison, c’est simplement ce que je pense et je pourrais avoir tort. Nico évolue toujours en tant que pilote et tous ces incidents au premier virage se ressemblaient au niveau du positionnement des voitures. Si vous êtes à bord de la voiture à l’extérieur de la trajectoire, il faut lâcher prise. C’est ce qu’on voit lors de nombreuses courses. »

Mais les pilotes qui s’affrontent chaque week-end ou presque restent des individus bien mystérieux pour l’Autrichien…

« Je pense que les pilotes de course sont une espèce à part. Je n’ai pas d’explication à avancer. On pourrait dire que Lewis a tout gagné, qu’il a atteint son but. L’adrénaline est peut-être retombée et Nico pilote sans pression. Mais je ne suis pas certain qu’eux-mêmes le sachent. Ils vont tous deux passer du temps à analyser la fin de saison cet hiver. La chose importante est qu’on peut maintenant voir l’envergure de Nico. Et nous avons toujours essayé de dire que cette dimension et ses performances étaient importantes pour pousser Lewis à être aussi bon qu’il l’a été, tout comme pour aider l’équipe à progresser. Le Mexique et le Brésil sont de bons exemples de la stature de Nico. »

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