Wolff : La relation Hamilton / Rosberg était devenue trop négative

Avec Bottas, les choses passent mieux

Par Alexandre C.

21 mars 2017 - 11:01
Wolff : La relation Hamilton / (…)

Maintenant que Nico Rosberg est à la retraite, la langue de Toto Wolff peut se délier. Le directeur de Mercedes est revenu sur ses réactions à l’annonce de la retraite surprise de l’Allemand, et d’une manière générale, sur la relation jugée « négative » qui s’était installée entre Lewis Hamilton et son « ami de vingt ans ».

Toto Wolff assure d’abord qu’il n’a « pas été du tout en colère » après avoir appris que Nico Rosberg avait pour ainsi dire posé un lapin à Mercedes pour 2018. « J’ai immédiatement essayé de voir l’opportunité de la situation. D’un côté, Nico était un compétiteur excellent, qui se poussait lui-même au sommet, qui poussait aussi son coéquipier à être le plus performant possible. »

« D’un autre côté, la rivalité entre lui et Lewis était devenue si intense que c’en était négatif pour l’équipe. Nous devions toujours gérer les choses qui se présentaient, qui étaient le résultat de ces animosités, plutôt que de s’occuper des problèmes de performance, ce qui n’était pas bon. »

C’est pour éviter de revivre une telle tension que Mercedes a choisi Valtteri Bottas plutôt que Fernando Alonso. On se souvient en effet de la cohabitation chaotique de l’Espagnol et de l’Anglais chez McLaren en 2007…

« Je m’attends à des temps plus calmes » confie Wolff. « Mais si Valtteri est vraiment bon, et si nos deux pilotes sont vraiment proches l’un de l’autre, ce pourra être aussi difficile, je n’ai pas d’illusion. Même Bottas sait qu’il a très peu de temps pour faire ses preuves. Nous ne pouvons nous permettre de mettre quelqu’un dans la voiture qui n’est pas assez rapide et qui ne pousse pas Lewis. Mais sa personnalité a joué un rôle. Valtteri est extrêmement calme, il n’est pas politique, il ne manipule pas. Il forme la paire qu’il faut avec Lewis. »

Ce sont pour ces mêmes raisons de caractère (mais aussi à cause de son inexpérience) que Pascal Wehrlein n’a pas non plus été choisi par Mercedes.

« Il peut très bien conduire mais c’est aussi un personnage explosif. Dans la voiture c’est assez positif, mais avec Lewis, nous avons dû prendre en compte en considération cette explosivité. Il y a eu un pilote avec qui la cohabitation a été vraiment explosive. Notre ami espagnol nous a laissé ces cicatrices ».

L’arrivée de Fernando Alonso chez Mercedes pour 2018, que certains annoncent déjà, prend donc du plomb dans l’aile…

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