Wolff : L’identité italienne de Ferrari est une force
En accord avec Sergio Marchionne
Le président de Ferrari n´a jamais caché qu´il ne sentait pas obligé de faire venir des employés clé de l´étranger. Sergio Marchionne a toujours été d´avis que l´équipe de Maranello se devait de rester italienne, ce que de nombreux experts en Formule 1 reprochent aux rouges.
Pour beaucoup, la meilleure combinaison est celle qui était en place lors de l´âge d´or de la Scuderia, quand l´écurie était plus internationale au niveau des postes importants. L´époque où le Français Jean Todt dirigeait l´équipe, où le Britannique Ross Brawn était directeur technique et où l´Allemand Michael Schumacher pilotait, a marqué les esprits en s´imposant pendant 4 années consécutives.
Cependant, Toto Wolff se montre d´accord avec Marchionne. Pour le patron de Mercedes F1, la stratégie du Cheval Cabré est la bonne.
« Ferrari n´a pas besoin de mercenaire » affirme-t-il.
Selon l’Autrichien, les Rouges ont raison de cultiver une force qui n´est pas aussi présente dans les autres écuries : les employés de Maranello ont en eux une passion toute particulière pour Ferrari.
« Je ne pense pas que ce soit un inconvénient de souligner l´importance de l´identité nationale. »
Alors que les dirigeants de Ferrari ont été les cibles des critiques cette saison, Wolff trouve au contraire qu´ils ont fait du bon travail.
« Je crois que Sergio Marchionne et Maurizio Arrivabene sont sur la bonne voie. Ils se sont concentrés sur une équipe italienne. Pour moi, c´est une valeur ajoutée, pas un frein. »
Concernant la saison prochaine, Wolff tient à garder les Rouges dans son collimateur. Il ne sait que trop bien à quel point l´arrivée d´un nouveau règlement peut redistribuer les cartes.
« En 2012 et en 2013, nous n´étions absolument pas les favoris. Mais le nouveau règlement nous a mis dans cette position. Cela peut aussi arriver à Ferrari, qui ont à leur disposition toutes les ressources pour gagner de nouveau. »