Wolff : Je ne veux plus voir de collisions au départ
Les pilotes doivent prendre leurs responsabilités
Toto Wolff ne souhaite pas revoir d’incident au départ ni en course d’ailleurs entre ses deux pilotes aujourd’hui, lors du Grand Prix du Mexique.
Le patron de Mercedes F1 a été très clair avec Lewis Hamilton et Nico Rosberg après la touchette d’Austin.
"La controverse, les frictions entre équipiers, c’est ce que les gans veulent et cela motive aussi notre équipe, en interne. Ce que je n’apprécie pas, c’est lorsque cela a un effet négatif. Nous avons donc beaucoup discuté," explique Wolff.
"Au final c’est la plus grande des règles qui doit s’appliquer : ne pas se mettre dehors. L’incident d’Austin est particulier, les deux pilotes ont poussé les limites. J’ai donc souligné que je ne voulais plus voir de collisions."
"J’ai dû revoir la vidéo du départ 30 fois avant d’arriver à un jugement," ajoute-t-il. "Ils étaient côte à côte, peut-être avec un léger avantage pour Nico à l’extérieur. Mais nous n’allons pas écrire des pages de règle en interne pour couvrir toutes les situations !"
"Nous avons discuté de ce départ et cela n’a pas de raison d’être étalé dans les médias. Au final, ce sont deux des meilleurs pilotes du monde et à un moment la responsabilité doit prendre le dessus. La règle c’est ’pas de controverse, pas de tension’. Nous avons 1200 personnes qui travaillent pour eux, tout le monde doit le comprendre."
Wolff reconnait que le départ a pris une importance capitale aujourd’hui en F1.
"Le virage n°1 conditionne souvent le reste de la course, quand le temps est sec. Celui qui est en tête dicte son rythme et sa stratégie. Je comprends que c’est donc un passage délicat. Nous voulons que nos pilotes se battent pour être en tête au premier virage, je ne veux pas d’accord avant la course sur qui doit être 1er et qui doit être 2ème. Sinon il n’y a plus rien d’excitant. Il ne faut pas d’accrochage, pas de controverse."
"Maintenant, ils sont parfaitement au courant de la situation et il n’y aura plus besoin d’en reparler, je l’espère," conclut l’Autrichien.