Wolff : Il était trop tôt pour placer Wehrlein dans la Mercedes
Toto attend beaucoup de ses pilotes
Mercedes n’a pas voulu prendre de risques cette saison. Toto Wolff affirme que Pascal Wehrlein n’était pas prêt à prendre le baquet laissé libre par Nico Rosberg.
Selon le patron de l’équipe de Brackley, plusieurs éléments ont joué dans sa décision.
"Je n’ai pas pensé tout de suite à Valtteri lorsque Nico nous a annoncé sa décision de partir à la retraite," affirme Wolff.
"Tout d’abord, il était nécessaire d’évaluer toutes les options sur le marché des pilotes. Nous avions besoin d’un pilote rapide et expérimenté."
"Pour Pascal, comme pour Esteban, nous avons notre propre feuille de route et notre propre programme. Il est conçu sur 2 ou 3 ans. Il était donc trop tôt pour que Pascal roule dans la Mercedes."
Wolff a préféré placer Wehrlein chez Sauber en 2017. Est-ce le signe d’un rapprochement côté moteur, d’autant plus que Manor (propulsée par Mercedes en 2016) risque de quitter les grilles de départ ?
"Non, les contrats avec les pilotes ne sont absolument pas connectés avec ceux des moteurs. Nous respectons donc le partenariat entre Sauber et Ferrari."
L’Autrichien n’a tout de même pas placé Bottas dans les meilleures dispositions sur le plan mental : son contrat n’est que pour une seule année. Wolff assume la pression mise sur le Finlandais.
"Si Valtteri se bat pour le championnat cette année, ou s’il devient champion, alors il restera chez Mercedes. Nous attendons de lui qu’il soit au niveau de Nico Rosberg. Nous n’aurions pas pu faire cela avec Pascal Wehrlein, vous le comprenez aisément."