Wolff : C’était le timing parfait !
Ravi du travail réalisé à Barcelone
Alors que, depuis le début de la saison, Ferrari revient en force pour troubler la quiétude insolente dans laquelle Mercedes était plongée les 3 dernières années, la troisième victoire de l’année pour l’équipe à l’Etoile, signée par Lewis Hamilton hier à Barcelone, a de quoi réjouir Toto Wolf.
"Les décisions qui ont été prises et le timing ont été parfaits" lance l’Autrichien. "Quel Grand Prix épique ! Avec des batailles roues contre roues en plus."
Le directeur Mercedes ne boude pas son plaisir de passer à la loupe les temps forts de la course.
"Le départ de Lewis n’était pas excellent, c’est pourquoi Sebastian (Vettel) a réussi à le passer. Cela a été décisif qu’il ait pu rester près de Vettel – et il a bien réussi, ce qui est toujours un bon signe pour le rythme de course et la tenue des pneus."
"Alors la question de faire une stratégie avec un arrêt anticipé s’est posée, et après l’arrêt au stand de Ferrari, nous voulions seulement voir comment Seb allait arriver dans le trafic et nous avons espéré que Daniel Ricciardo lui donne du fil à retordre. Mais Vettel était beaucoup plus rapide, à tel point qu’il l’a passé très facilement."
"Il ne nous restait plus beaucoup d´autre choix que de tenir le coup durant le relais le plus longtemps possible et d’espérer que nous ayons les pneus en meilleur état. Nous avons alors chaussé les médiums afin d’avoir les tendres pour attaquer à la fin de la course."
L’Autrichien est très fier de son équipe.
"Les responsables de notre écurie ont tout bien fait, et la décision qui a été déterminante a été de rentrer au stand au bon moment, juste à la fin de la période de la voiture de sécurité virtuelle. C’était le timing parfait, car Sebastian ne pouvait plus réagir au tour d’après. Et l’arrêt de Lewis a été bien plus rapide que celui de Sebastian."
Même s’il faut saluer le travail réalisé par Mercedes, cette voiture de sécurité virtuelle a en effet donné un bon coup de pouce au vainqueur du jour.
"Avec la voiture de sécurité virtuelle, tous les concurrents étaient beaucoup plus lents, lorsque Lewis a fait son arrêt au stand. Il a rattrapé le temps perdu. Lors d’un arrêt au stand normal, on perd ici plus de 20 secondes. Sous voiture de sécurité virtuelle, cela a dû durer entre 12 à 13 secondes. Nous avons fait un parfait usage de cette période de la course," reconnait Wolff.
"C’était la journée de Lewis, avec un pilotage au sommet de son art. Des gens m’ont demandé si on avait enfin retrouvé Lewis, s’il s’était enfin mis en marche pour cette saison. La vérité c’est qu’il n’est jamais parti. Il l’a prouvé à Barcelone."