Wolff : Bottas doit gagner, Hamilton a une montagne à gravir
"Si quelqu’un peut le faire, c’est bien lui"
Chez Mercedes, la séance de qualifications d’hier a été très tendue du côté de Toto Wolff.
Le directeur autrichien de l’équipe championne du monde est resté médusé par l’accident de Lewis Hamilton, sorti de la piste dès son premier tour lancé en Q1. Heureusement Valtteri Bottas a redonné le sourire à Wolff en fin de séance.
"Ce fut une séance inhabituelle," commente-t-il. "Cela a commencé vraiment mal et cela s’est terminé vraiment bien !"
"Tout d’abord, ce fut un travail superbe de la part de Valtteri. Sebastian Vettel a réalisé un tour magnifique en Q3, alors Valtteri a eu à sortir le grand jeu pour conquérir la pole position. Et il l’a fait. Après une nuit difficile pour quelques uns de nos gars suite à l’incident (braquage à mains armées) de vendredi, c’était la récompense parfaite pour leur professionnalisme et leur dévouement."
"Evidemment, ce fut une séance rude pour Lewis et il est très inhabituel de ne pas le voir établir un temps en qualification. Mais plus que l’accident, j’ai été frappé de son geste, celui de revenir directement au parc fermé pour être le premier à féliciter Valtteri pour sa pole position. C’est un petit exemple de l’esprit qui règne dans notre équipe et la confiance entre les deux coéquipiers."
Une Mercedes en pole, l’autre dans les stands au départ... Qu’attend Wolff de cette course ?
"Lewis a une montagne à gravir – mais si quelqu’un peut le faire, c’est bien lui. Et pour Valtteri, il ne peut y avoir qu’un seul objectif (la victoire). Cela va être excitant, cela va être une course serrée mais nous allons essayer de nous en sortir sur la plus haute marche."
Andrew Shovlin, le responsable de l’ingénierie piste, ajoute que la tâche ne sera pas facile pour le Finlandais.
"Nous nous attendons à ce que Ferrari et Red Bull soient vraiment proches de nous au niveau du rythme de course. Interlagos donne toujours lieu à un Grand Prix excitant et nous ne nous attendons pas à autre chose aujourd’hui."