Williams reconnaît ses faiblesses et s’attend à une année ‘très difficile’
La FW41 aura néanmoins des évolutions significatives
Williams a vécu un début de saison catastrophique à Melbourne : en course, Sergey Sirotkin a rapidement abandonné tandis que Lance Stroll finissait derrière la Sauber de Charles Leclerc.
Interrogée en conférence de presse hier sur ces déboires printaniers, Claire Williams, la directrice de l’écurie, reconnaît une déception au sein de sa structure. Mais elle veut rester optimiste en dépit de tout.
« Nous espérions, durant l’hiver, combler une grande partie de notre retard sur les meneurs, cependant, ce ne fut pas le cas à Melbourne. Mais je ne suis pas nécessairement convaincue que Melbourne fût une course vraiment représentative. J’espère qu’elle ne l’était pas. Nous savons que notre voiture a trois grandes faiblesses. Et nous nous concentrons sur elles aujourd’hui. Nous croyons certainement que nous aurons plus de performance à extraire de la voiture et nous travaillons sur ce point pour le moment. »
Williams a donc des plans pour résoudre les « trois grandes faiblesses » de la FW41. Claire Williams peut-elle en dire plus sur ce sujet ?
« Nous avons besoin d’effectuer un bon travail sur la piste pour être là où nous devons être sur le plan opérationnel. Les pilotes doivent s’assurer de faire ce qui est requis de faire dès le début du week-end. Et nous devons nous assurer que nous améliorons la performance de la voiture course après course. Probablement, c’est notre voiture qui est notre plus grande faiblesse pour le moment, donc tout le monde à Grove est très mobilisé pour s’assurer d’amener les évolutions nécessaires. Il faut rester concentré, ne pas trop s’inquiéter après ce premier résultat à Melbourne. C’est vraiment important… la saison est longue, et il faut regarder en avant plutôt qu’en arrière. »
Williams a besoin d’évolutions, mais dans quels domaines en particulier ? Au niveau de l’appui, des ailerons, du fond plat ?
« Nous ne lavons pas notre linge sale en public généralement. Ce n’est pas juste de le faire » rétorque Claire Williams. « Nous connaissons nos faiblesses et c’est donc une moitié de travail de faite. Clairement, tout le monde veut plus d’appuis, il nous faut travailler dessus. Mais cela concerne tous les éléments de la voiture. Nous pensons vraiment qu’il y a plus de performance à trouver, nous n’y sommes pas arrivés à Melbourne, donc il nous faut travailler sur ce point. »
« Nous avons bel et bien des évolutions significatives qui vont arriver lors des prochaines courses et j’ai hâte de voir comment elles vont performer sur la piste. Nous ne sommes pas heureux de notre position finale à Melbourne, nous devons progresser, mais malheureusement, beaucoup d’autres équipes – contre lesquelles nous pensions nous battre cette saison – ont fait des progrès plus importants que nous. Et nous n’avons pas vraiment fait un assez bon travail, et il nous faudra donc beaucoup travailler si nous voulons progresser cette année. Ce sera une année vraiment rude... ce qui est formidable pour les fans, mais pas si formidable pour Williams. »