Williams n’écarte pas l’arrivée d’un pilote avec un soutien financier
A ne pas confondre avec un "pilote payant"
Claire Williams n’écarte pas l’arrivée d’un pilote disposant d’un budget dans son équipe l’an prochain, ce qui pourrait laisser ses chances à Lance Stroll, fortement soutenu par son père Lawrence, un milliardaire canadien, ou encore Sergio Perez ou Felipe Nasr, qui disposent de solides sponsors personnels.
Cependant, pour la directrice adjointe de l’équipe de Grove, la politique "pilotes" mise en place depuis 3 ans devra être respectée.
"Nous avons pris une décision très réfléchie en 2013, celle de s’éloigner des pilotes payants. Nous ne mettrons jamais un pilote au volant de notre voiture uniquement pour des considérations financières."
"Ce ne serait pas dans les valeurs de notre équipe, passées et à venir. Nous avons la chance d’avoir une budget très solide, qui tourne au minimum aux alentours de 130 millions d’euros par an."
Claire Williams précise toutefois les choses.
"Maintenant, si évidemment un pilote arrive avec un soutien financier, c’est un bonus et je ne le vois pas comme une mauvaise chose. Le terme de pilote payant est parfois trop négatif parce qu’un pilote de grand talent peut aussi avoir des aides. Pour une équipe indépendante comme la nôtre, quand on voit l’état du marché actuel du sponsoring en Formule 1, c’est évidemment à prendre en considération."
"Nous devons gérer notre équipe de manière responsable. Nous avons 750 employés et nous voulons garder nos 750 employés. C’est la chose la plus importante pour nous."