Whitmarsh ne pense pas qu’il y aura plus de 20 courses en 2014
L’Inde est déjà annulée et d’autres peuvent suivre
Bernie Ecclestone n’a pas de souci à se faire pour son futur en F1, il est très apprécié de ses collaborateurs. En effet, après avoir reçu le soutien de Sebastian Vettel et Christian Horner, le grand argentier de la F1 peut aussi compter sur Martin Whitmarsh, directeur de McLaren en F1 et président de la FOTA, pour le soutenir. Whitmarsh pense ainsi qu’Ecclestone a fait du très bon travail pour trouver de nouveaux pays qui peuvent accueillir la Formule 1. "La Formule 1 a besoin de ces nouveaux circuits. La Russie est un marché intéressant."
"Mais puisqu’il y a des points d’interrogation sur certains circuits que nous avons, vous devez garder des options et jusqu’ici Ecclestone a été assez bon pour tout orchestrer", estime le Britannique, faisant référence à l’annulation du GP d’Inde en 2014 et au retour en Autriche.
Avec les arrivées programmées du New Jersey, de Sochi en Russie et le retour du Red Bull Ring en Autriche, le total de courses pour la saison prochaine excède pour l’instant le maximum prévu de 20 week-ends de Grands Prix. Mais Whitmarsh ne croit pas que ce total de 20 courses sera dépassé, au final. Pour des raisons - officiellement - logistiques, le Grand Prix d’Inde a été annulé en 2014, et les Grands Prix de Corée du Sud, du New Jersey et même de Russie ne sont pas sûrs. "Je pense personnellement pas qu’il y aura plus de 20 courses l’an prochain, mais c’est aux autres de spéculer sur les courses qui seront au calendrier."
En raison de ces incertitudes, Whitmarsh est donc de l’avis qu’Ecclestone a raison de chercher toujours plus de pays pour accueillir la F1, car ceux-ci peuvent prendre la place des pays qui déclareront forfait. "Pour être juste envers Bernie, il a été assez bon pour trouver de nouveaux pays. Dans ce climat financier, il y a toujours de nouveaux lieux en doute, donc avoir des roues de secours n’est pas une mauvaise idée."
"Je ne sais pas si le calendrier gonflera jusqu’à 22 courses. Ce serait certainement incroyablement dur pour les équipes, mais c’est le business dans lequel nous sommes. Il y a quelques années, on pensait tous que dépasser 16 courses serait dur, et il y en a bien plus en-dehors de l’Europe maintenant", rappelle-t-il.
Le directeur de McLaren précise quand même que ce n’est pas pour lui ou les pilotes qu’il parle, mais pour les mécaniciens notamment, qui voient déjà peu leur famille. "C’est facile pour les pilotes et moi, comparé aux gars qui construisent les voitures et font toutes les courses qui se suivent d’une semaine sur l’autre, pour eux c’est très dur. Mais nous devons soutenir Bernie."