Wehrlein se sent bien après sa 1ère journée à Barcelone

Impressions après sa première journée de tests

Par Franck Drui

8 mars 2017 - 09:21
Wehrlein se sent bien après sa 1ère (…)

Hier, Pascal Wehrlein a pu tester pour la première fois la Sauber C36 sur la piste de Catalunya, après avoir enfin obtenu le feu vert des médecins pour rouler, à la suite de ses problèmes de dos contractés lors de la Course des Champions

L’Allemand se dit entièrement remis et d´attaque pour la saison qui arrive.

« Je me sens bien, en fait, complètement normal. Il n´y a rien qui me pince, aucune contraction, rien. Je me sens aussi bien qu´espéré. Le fait de commencer aussi tard ma saison fera que ce sera peut-être un peu dur lors des premières courses. Tout est nouveau pour moi chez Sauber mais après quelques courses cela devrait aller. »

Wehrlein a pu goûter aux nouvelles performances des monoplaces de 2017, et a constaté la même chose que les autres pilotes.

« En ce qui concerne la voiture, tu sens qu’elle génère beaucoup plus d´appui. En particulier dans les courbes rapides comme le virage 3 ou le virage 9, c´est quand même impressionnant. Les voitures sont significativement plus larges. Tu t´en rends parfaitement compte. Au début, tu roules beaucoup plus souvent sur les bordures qu´avant. Mais tu t´y habitues au bout de 10 tours. Pour les pneus, tu ne sens pas seulement qu´il y a un plus au niveau de l´adhérence, tu te rends aussi compte qu´ils ont moins tendance à surchauffer. Tu peux donc moins les ménager. Je trouve cela positif. »

Les observateurs ont remarqué que le pilote Sauber s´est montré très prudent durant la matinée où il a testé la voiture.

« Mais cela n´a rien à voir avec mon corps. Nous avions pas mal de nouvelles pièces sur la voiture, mais juste un seul set de chaque. Je ne voulais pas risquer de les casser avec une erreur stupide. »

Après cette séance de tests, Wehrlein a relevé un problème qui a de l´importance.

« Nous devons ajuster le baquet encore un peu, il y a quelques endroits qui posent problème. Mais ce genre de travail de détails est normal. A l´usine, tu penses toujours que le siège va aller parfaitement, mais avec les forces centrifuges, c´est tout autre chose. »

L´Allemand, protégé des Flèches d´Argent, a toujours roulé avec un moteur Mercedes. Pour cette année, il devra s´habituer au moteur Ferrari.

« Le comportement est différent, le moteur est différent de celui de Mercedes. Mais en tant que pilote, on s´habitue vite. »

Le pilote a fait un tour d´horizon complet dans la matinée, afin de faire face à toutes les difficultés supplémentaires que le nouveau règlement technique implique.

« Nous nous sommes aussi exercés aux départs, qui seront en 2017 beaucoup plus difficiles pour les pilotes. Nous allons vivre à nouveau situation où un pilote fait un bon départ et un autre le loupe complètement. La raison : il y a encore une fois un changement au niveau de l´embrayage. Avant, tu travaillais sur un certain point de pression avec les ingénieurs. A partir de 2017 c´est plutôt comme ce que l´on connaît sur les voitures de route – seulement, nous n´avons pas de pédale au niveau du plancher, mais une manette à tirer fixée sur le volant. Mais il te faut là aussi te montrer très délicat en laissant venir l´embrayage vers le point d´accroche. Le pilote doit s´occuper lui-même de cela et tu n´as plus la possibilité de le régler. Le pilote est davantage mis en danger de se louper. »

Quant à son retard pris en ne roulant pas la semaine dernière, Wehrlein relativise.

« J´ai deux jours de retard. La situation est ainsi. Je pense que je vais atteindre un niveau raisonnable après deux jours passés dans la voiture. Marcus et moi avons le même volant. Il faut simplement que j´en apprenne plus pour que je puisse tout assimiler. »

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