Wehrlein : Pas le temps de skier !
"Nous commençons à bien fonctionner en tant qu’équipe"
Si Pascal Wehrlein découvrira cette semaine le tracé de Sotchi, son coéquipier Rio Haryanto pourra compter sur l’expérience acquise lors de deux week-ends en GP2 sur la piste russe. Manor pourra-t-elle continuer sur la bonne dynamique de ce début de saison ?
« Nous n’aurons probablement pas le temps de skier malgré la neige en montagne ! déclare Wehrlein. L’Autodrome de Sotchi est un très beau tracé. C’est plutôt un circuit urbain et c’est toujours amusant. Il est assez rapide et le parc olympique qui trône au milieu le rend un peu différent. »
« Nous avons une bonne voiture et progressons lors de chaque course, mais ce n’est que le tout début. Nous pouvons encore faire beaucoup pour améliorer nos performances. J’apprends énormément à chaque course et nous commençons à bien fonctionner en tant qu’équipe. »
De son côté, Haryanto a tutoyé les sommets ici en 2015.
« Oui, ça aurait pu être ma quatrième victoire de la saison. J’avais pris la tête lors du dernier tour mais j’ai finalement dû me contenter de la 2e place après avoir été jugé coupable d’un dépassement derrière la voiture de sécurité. J’aurais ainsi pu me battre pour le titre. Mais ça reste une bonne course pour moi et je suis impatient de découvrir le circuit au volant d’une F1. »
Après les 3 premières manches, l’Indonésien était à chaque fois rentré dans son pays.
« Une fois que nous serons arrivés en Europe, je ferai beaucoup moins de voyages. En début de saison, j’ai eu un emploi du temps chargé en évènements pour les sponsors et les fans. J’ai longtemps attendu ce moment alors le moins que je puisse faire est de récompenser les fans chez moi pour leur soutien. Le climat est aussi bon pour s’entraîner : la chaleur et l’humidité me poussent à mes limites. Après la Russie, je m’établirai momentanément en Espagne, qui est un peu un deuxième foyer pour moi. »
Pour le directeur de course de Manor, Dave Ryan, les défis seront multiples à partir de ce week-end.
« Cette course est la première d’une série très rapprochée dans le temps, ce qui impose des contraintes logistiques supplémentaires. Au rayon des points positifs, la dégradation des pneumatiques devrait être moins importante que sur les trois premières courses. Nous avons plein de données recueillies lors des deux Grands Prix déjà disputés ici par l’équipe mais c’était en automne et pas en avril. Le tracé est très intéressant : il est fluide et représente un défi technique avec quelques caractéristiques notables comme le virage numéro 3, une courbe à plusieurs points de corde, et quelques virages en dévers. »