Webber regrette de ne pas avoir signé avec Renault en 2005

Cela aurait changé sa carrière

Par Franck Drui

19 septembre 2013 - 09:54
Webber regrette de ne pas avoir (...)

Mark Webber a révélé avoir un regret concernant sa carrière en Formule 1, un mauvais choix fait à la fin de la saison 2004.

Après ses débuts chez Minardi en 2002 et deux saisons passées chez Jaguar, l’Australien déclare qu’un choix était à faire pour lui. Il avait deux contrats sur la table : l’un pour Williams, l’autre pour Renault.

"J’ai fini par choisir Williams. Tout le monde m’a déconseillé à l’époque de faire équipe avec Fernando Alonso. J’ai donc refusé l’offre de Renault, c’est ainsi. Ce n’était pas la meilleure décision au final," admet Webber.

Après deux saisons dans l’équipe de Grove, il retrouve l’équipe de Milton Keynes, devenue Red Bull Racing en 2007 avec le parcours qu’on lui connait, difficile face à Sebastian Vettel lorsque les RB5, 6, 7, 8 et 9 ont commencé à dominer la F1.

"Avec le recul, lors des dernières années, j’ai su que mon désir et ma passion pour la F1 commençaient à faner peu à peu. Ce n’est pas un sport où vous devez concourir si vous ne vous y consacrez pas à 100%," avoue-t-il.

Webber pense toutefois qu’il aurait pu faire une année de plus en F1. "C’était largement possible. Il y avait encore des équipes de F1 qui me voulaient. Et je reçois encore des propositions maintenant. Mais ma décision est prise, je suis heureux d’aller en Endurance et je suis impatient d’y être. L’Endurance est très proche de la F1 aujourd’hui. Les voitures sont très, très rapides, parfois au même niveau que des F1 dans certaines situations."

La F1 est plus facile aujourd’hui qu’il y a une dizaine d’années selon lui, lorsque les V10 étaient encore présents et que la compétition faisait rage entre Bridgestone et Michelin.

"Les F1 restent difficiles à piloter aujourd’hui, bien entendu, mais à l’époque il y avait d’énormes puissances, 150 chevaux de plus, et beaucoup plus d’adhérence avec les pneus et l’aérodynamique. Elles étaient très difficiles à mener à la limite et à contrôler. Maintenant il s’agit juste de contrôler le rythme en course pour être sûr de bien gérer les pneus jusqu’à l’arrivée."

Webber ne s’est jamais très bien entendu avec Vettel. Il questionne les sifflets dont Vettel fait l’objet régulièrement depuis plusieurs courses.

"C’est le choix du public, c’est à eux de voir comment ils jugent ce que fait Vettel. Mais Usain Bolt et Roger Federer (deux athlètes qui dominent ou ont longtemps dominé leur sport) n’ont jamais été sifflés..."

Il reconnait toutefois les qualités de son équipier, que devra affronter son compatriote. "Daniel (Ricciardo) y arrivera. Il gagnera des courses mais il devra être sur le dos de Sebastian au plus tôt pour que cela soit une bonne bataille."

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