Webber ne veut pas voir ses performances chuter
Il préfère partir avant que ça n’arrive
A l’aube de son dernier week-end de Grand Prix en Formule 1, Mark Webber a expliqué qu’il avait préféré choisir de partir avant de ne plus être assez performant pour la discipline.
"Je suis déja sur une pente glissante" avouait Webber. "Il faut être prudent à ne pas trop tenter de s’accrocher, en termes de performances, pour essayer de faire ce qu’on était capable de faire avant. Je pense que je pilote encore bien, mais je ne veux plus être là quand je ne piloterai plus bien".
Alors qu’il va tourner une page de plus de dix ans, Webber ne ressent rien de particulier pour le moment. "Ce sera sûrement différent dimanche, mais pour le moment ça ressemble à n’importe quelle autre course. J’ai hâte d’être à dimanche pour de nombreuses raisons, à commencer par attaquer pour réussir un bon résultat, mais aussi parce que je suis prêt à arrêter et j’ai hâte de me lancer dans les défis qui m’attendent cet hiver".
"Sortir de la voiture dimanche sera quelque chose, parce que ce sera la dernière fois en Formule 1, mais je suis assez détedu et j’ai hâte d’être à la course. Je ne partirais pas s’il n’y avait pas des choses que j’étais heureux d’abandonner. S’il y avait plus de choses positives que de négatives, je ne partirais pas".
Webber ne crache pas dans la soupe pour autant et admet que la Formule 1 procure bon nombre de situations intéressantes et palpitantes.
"Je pense encore qu’il y a des situations plus que satisfaisantes en Formule 1" poursuit-il. "Piloter la voiture aux limites sur certains circuits est très plaisant, aucun doute à ce sujet. Suzuka, Spa ou Monaco, que ce soit se qualifier ou même courir sur ces circuits est un énorme défi et rapporte beaucoup de fierté, donc ces choses-là me manqueront".
"Il est inévitable de regretter certains aspects. L’adrénaline provoquée, le travail avec certaines personnes comme Adrian Newey, ce sont des choses que l’on n’a pas souvent. Mais il faut parfois savoir tourner la page. J’aurai encore de bonnes montées d’adrénaline l’an prochain avec Porsche, et ce sera un bon équilibre" conclut l’Australien.