Webber donne quelques conseils à D’Ambrosio
L’Australien a aussi débuté au sein d’une équipe très modeste
Mark Webber avait débuté en F1, en 2002, au sein de la très modeste équipe Minardi et il est aujourd’hui l’un des deux pilotes de l’équipe Red Bull, celle qui domine la discipline reine du sport automobile depuis la moitié de la saison 2009.
Le pilote australien n’a pas oublié ses débuts modestes et lorsqu’il jette un oeil à ce que Jérôme D’Ambrosio fait chez Virgin, il ne peut pas s’empêcher de penser à son propre parcours...
"La plupart des gens ne réalisent pas dans quelles conditions Jérôme doit rouler," déclare Mark Webber, dans les colonnes du journal Le Soir. "Je me faisais dépasser par les leaders trois ou quatre fois par Grand Prix. Je ne disputais pas du tout la même course. Piloter une Virgin aujourd’hui, comme une Minardi il y a dix ans, c’est rouler dans une autre catégorie. Tout ce que Jérôme doit faire, c’est profiter de chaque instant pour emmagasiner de l’expérience et découvrir ces toutes petites choses qui en F1 font la différence."
"Après, il sera prêt à recevoir sa chance de piloter une voiture plus rapide. Mais comme ces occasions sont rares, il ne devra pas la rater, si son management trouve l’ouverture comme pour moi, à l’époque, quand Flavio Briatore m’a décroché un contrat. Mais le plus important que Jérôme doit faire, c’est rester maître de son destin et éviter de se monter la tête. Le plus important, c’est le gars qu’il voit le matin dans le miroir," poursuit le pilote australien.
Jérôme D’Ambrosio ne doit-il pas penser avant tout à battre son propre équipier chez Virgin ? "Oui, aussi. Regardez Sébastien Bourdais : ses débuts avaient été prometteurs chez Toro Rosso. Puis Sebastian Vettel l’a rejoint, et le Français s’est effondré mentalement. Ce n’est pas facile la F1," ajoute Mark Webber.