Vettel veut consolider la deuxième place de Ferrari
Avant de s’attaquer à Mercedes
Bien que Ferrari ait repris des couleurs en ce début d’année 2015, beaucoup pensent que les températures extrêmes en Malaisie ont joué un rôle clef dans la victoire surprise de Sebastian Vettel.
Même le directeur technique James Allison a admis que Ferrari avait réussi à courir sans « devoir ouvrir » la carrosserie alors que les autres équipes ont pu rencontrer des problèmes pour refroidir correctement leurs voitures.
« La piste était brûlante et abrasive, ce qui use fortement les pneus, déclare-t-il, et nous sommes chanceux que la voiture soit plutôt tendre avec ses gommes. Je n’ai pas eu vent des problèmes rencontrés par Mercedes, mais je suis certain que nous aurons plus de mal à accomplir un travail aussi impressionnant qu’en Malaisie. »
En effet, les températures chinoises prévues pour le week-end sont bien plus clémentes, et Mercedes pourrait ainsi revenir à son niveau de domination de Melbourne.
« Il nous reste beaucoup de travail avant de pouvoir entamer chaque épreuve confiants de pouvoir jouer la victoire dès le début du week-end, » ajoute Allison.
Vettel admet de son côté qu’il est encore trop tôt pour déclarer que Ferrari est au niveau de Mercedes, mais espère que Shanghai verra Ferrari s’établir au deuxième rang dans la hiérarchie.
« Jusqu’à présent, commence l’Allemand, nous avons disputé deux courses, et il en faut un certain nombre pour savoir où on en est. Nous comprenons assez bien la voiture et nous devons confirmer le fait que nous étions proches en Australie, et suffisamment proches à Sepang pour gagner. »
« La chose la plus importante est maintenant de consolider notre deuxième place en tant que constructeur et de rester devant Williams et Red Bull en creusant l’écart avec eux tout en comblant celui qui nous sépare de Mercedes. »
« Il faisait très chaud en Malaisie, continue Vettel, mais le circuit de Shanghai est très différent et il y fait bien plus frais. Je m’attends à ce que Mercedes soit très très forte et je pense que, comme d’habitude, ils signeront les temps de référence. »
« Nous restons réalistes. Il nous faut confirmer l’efficacité de notre ensemble châssis-moteur mais nous savons que Mercedes est en position de force. »
Quand on lui demande si le rythme affiché en Malaisie par sa Ferrari était bien ‘réel’, il répond : « c’était bien réel il y a deux semaines, je ne pense pas que Mercedes ou quiconque ait levé le pied. Je crois que nous avons rencontré des circonstances favorables et nous avons pu en profiter. »