Vettel se satisfait de sa deuxième place

Sebastian Vettel n’a pas pu décrocher sa troisième victoire de la saison, à Shanghai, mais se montrait plutôt satisfait de sa deuxième place.

Le champion du monde n’a pas eu une course facile, conditionnée par un départ moyen qui l’a vu boucler le premier tour à la troisième place, derrière les McLaren de Button et Hamilton.

« Ce ne fut pas notre meilleur départ. Le côté gauche de la piste a semblé moins bon ici. Ce n’était pas un départ parfait et j’ai perdu des places », reconnaissait-il.

Le premier relais s’est ensuite bien passé, Vettel n’ayant pas de difficulté à suivre le rythme des McLaren et il a pris l’avantage sur ses adversaires après les premiers arrêts aux stands, non sans un petit coup de main de Button.

« Ce fut une surprise de voir Jenson se diriger vers mon garage. Nous sommes ressortis en tête et, alors, je pense que nous avons trop insisté à rester sur une stratégie à deux arrêts », ajoutait-il.

Le pilote Red Bull a pris le pari de ne faire que deux arrêts, alors que ses adversaires directs en faisaient trois. Leader après la dernière vague d’arrêts, il n’a cependant rien pu faire face au retour de Lewis Hamilton, plus rapide grâce à des pneus moins usés.

« J’ai vu Lewis se rapprocher et il ne servait à rien de résister farouchement. Il a trouvé l’ouverture », expliquait Vettel, qui s’est incliné devant le Britannique à seulement quelques tours de l’arrivée. « Nous avons fait quelques erreurs mais avons quand même finis deuxième, alors j’en suis très content. Nous avons beaucoup appris aujourd’hui. »

« Nous pensions que ça marcherait, mais nous avons échoué à quatre tours près », soulignait Christian Horner, responsable de l’équipe Red Bull. « Nous avons pris cette décision après nous être retrouvés derrière les McLaren. Nous pensions que c’était le meilleur moyen de les battre. Si nous avions fait trois arrêts, nous serions probablement restés derrière. Nous avons voulu tenter autre chose. La deuxième place reste un très bon résultat. »

La tâche de Vettel n’a pas été facilitée, non plus, par des problèmes de radio et de KERS.

« Je posais des questions, mais je n’avais pas de réponses », indiquait Vettel. « Nous avons eu des problèmes de communication, nous avons eu un problème de KERS, ce ne fut pas une course sans accroc. »

A propos du KERS, Horner expliquait : « Le KERS a bien marché sur la première partie de la course, mais a ensuite fonctionné de façon intermittente. Nous avons maintenant trois semaines pour le faire marcher. A la fin, Lewis était vraiment plus rapide, ça ne valait pas la peine de se battre trop fort. Il l’a fait travailler, mais c’était inévitable. »