Vettel refuse de céder à la panique

Ferrari vit un début de saison compliqué, émaillé de performances décevantes et d’occasions manquées. Avec 37 points de moins qu’à la même époque en 2015, la Scuderia voit Mercedes hors d’atteinte et subit le retour très rapide de Red Bull. Contrairement à ce qui se dit sur l’équipe italienne, Sebastian Vettel refuse de penser à un manque d’envie au sein de la Scuderia et assure que tout est fait pour aller chercher de nouveau la victoire.

"Ce n’est pas juste de comparer avec l’année dernière" explique Vettel. "Nous étions esseulés à la deuxième place avec un gros écart entre nous et les voitures derrière, et un gros écart avec les voitures devant. Les écarts sont plus serrés cette année, tout le monde est plus près. Nous n’avons pas eu de courses aussi simples que celles en début de saison dernière, les choses ne se sont pas passées au mieux et nous en sommes aussi responsables. C’est même très facile à expliquer puisque si nous réussissions nos samedis, les courses seraient meilleures.

"A Monaco notre course est bonne, nous luttons pour le podium, tout comme nous luttons pour la victoire à Barcelone, donc je ne pense pas que la voiture ait un problème de rythme. Nous en avons un bon mais nous avons du mal à en tirer le maximum en qualifications et en course. C’est notre travail donc on peut dire en ce sens que nous avons échoué, mais il faut aussi voir que nous avons un projet commun que nous avons repris à zéro et que nous voulons mener au succès tous ensemble. Nos objectifs sont plus ambitieux que ceux des autres".

Pour Vettel, comme pour Maurizio Arrivabene, le problème se situe en qualifications car Ferrari compromet ses courses en manquant de rythme sur un tour, notamment dans l’exploitation des pneumatiques.

"Nous sommes sur la bonne piste" poursuit le pilote. "Nous aurions pu faire mieux jusqu’ici, sans la casse moteur à Bahreïn nous montions sur le podium, et avec plus de points la situation serait meilleure. Il y a des leçons à tirer de Barcelone, de Monaco aussi, toujours en qualifications. Pas besoin d’être surdoué pour savoir que si l’on se qualifie mieux, la course est plus simple, et c’est là-dessus que nous devons travailler".