Vettel n’est pas effrayé par la montagne à gravir chez Ferrari
Beaucoup de travail, cela fait partie de son défi
Sebastian Vettel peut enfin parler librement de la tâche qui l’attend chez Ferrari, puisque l’annonce a enfin été faite hier, après sept semaines d’attente. Le pilote allemand sait que ce ne sera pas facile mais il est prêt à relever le défi et reprendre là où Ferrari a échoué, avec Alonso.
Pour un pilote qui a rapidement connu le succès avec Toro Rosso (une victoire) et Red Bull (4 titres), aura-t-il la patience nécessaire ?
"Il va falloir chercher minutieusement pour trouver un pilote qui a de la patience. Ce n’est pas une qualité très développée chez nous," dit-il en riant, au site officiel de la F1.
"Je sais qu’il y a une montage de travail devant moi et c’est aussi pour cela que j’ai choisi ce défi. J’attends même cela avec impatience. Pouvoir gravir une montagne ensemble et gagner au final, ce serait fantastique."
Vettel admet qu’il a pris son temps avant de se décider.
"Une telle décision ne se prend pas en une nuit. C’est une grosse étape et il faut y réfléchir sous tous les angles. J’ai eu ces dernières années des options pour aller ailleurs mais il n’y en avait pas besoin parce que j’étais si heureux chez Red Bull. Mais au fil des ans vous ressentez le besoin de changer et ensuite vous décidez de le faire."
Pense-t-il que tout pilote doit essayer de rouler pour Ferrari un jour ?
"J’espère que oui, bien sûr, c’est une équipe spéciale. C’est au moins l’impression que j’en ai même si je n’y suis pas encore physiquement. Tout pilote qui dit qu’il n’en rêve pas ment probablement, au moins un petit peu."
Pour conclure, Vettel admet qu’il espérait pouvoir rouler lors des essais privés d’Abu Dhabi. Mais Red Bull l’en a empêché.
"Au début je pensais que je pourrais rouler dans la Ferrari lors des tests. Maintenant que je sais que ce n’est pas possible, je commencerai de manière officielle à Maranello au début de l’année prochaine."