Vettel n’aime pas la Formule E
Il y a peu de chance de l’y voir un jour
Lancé depuis maintenant plusieurs semaines, le nouveau championnat de Formule E s’apprête à voir se dérouler la quatrième manche de son championnat, dans les rues de Buenos Aires. Les monoplaces 100% électriques parcourront ainsi les rues de la capitale argentine à plus de 220 km/h.
Cette catégorie ne semble en tout cas pas intéresser le moins du monde Sebastian Vettel. Le quadruple champion de Formule 1 n’a pas de considération pour ce championnat. Mais cela n’empêche pas le fondateur de la FE, Alejandro Agag, d’espérer voir un jour l’Allemand monter à bord de l’une de ces monoplaces.
"Nous sommes de grands admirateurs de Vettel," explique Agag. "Il n’aime pas la Formule E. Mais peut-être qu’un jour nous réussirons à le convaincre d’essayer."
"Les gens ne voient pas nos voitures comme rapides, ou cool. Nous respectons les pensées de Vettel, mais également celles d’Alain Prost," ajoute Agag, faisant référence au fait que le Français dirige l’écurie e.dams-Renault Team.
Visuellement, les monoplaces de Formule E ressemblent aux F1. McLaren et Williams fournissent par ailleurs l’électronique et les batteries aux différentes équipes. Renault s’occupe de son côté du moteur et de l’intégration de divers systèmes, tandis que Michelin fournit les pneumatiques.
Agag espère que la Formule E pourra attirer des constructeurs supplémentaires à l’avenir afin de devenir un grand championnat.
"Nous pensons être en mesure d’avoir quatre ou cinq constructeurs dans notre championnat l’année prochaine," poursuit l’homme d’affaires espagnol, qui ajoute également que le fait que le championnat ait été assemblé en deux ans relève du "miracle".
"Il y a deux ans, nous n’avions pas les voitures, pas le budget, pas d’équipe. Nous n’avions pas non plus de sponsor ou de diffuseur. Aujourd’hui, nous avons un championnat bien lancé avec de belles bagarres ente les pilotes," conclut Agag.