Vettel évoque souvent Ferrari...

Avant le Grand Prix d’Italie à Monza, lieu où Vettel a signé sa première pole et sa première victoire en 2008, le triple champion du monde a bien voulu évoquer ce pays et les lieux qui l’ont marqué. Tout d’abord, il y a Faenza, pour des raisons évidentes : "C’est là qu’il y a l’usine de Toro Rosso, où j’ai piloté en 2007 et 2008. Je peux encore bien me rappeler quand j’allais là-bas en voiture. Faenza n’est pas très loin du siège de Ferrari à Maranello. J’étais déjà allé là-bas quand j’étais enfant."

Et en effet, Ferrari revient souvent quand Vettel parle de l’Italie, que ce soit en nommant directement la Scuderia, ou en faisant des allusions, comme quand il parle de la langue italienne. "Mon italien ne s’est pas amélioré depuis mon époque chez Toro Rosso. Au contraire. Je le comprends toujours un peu, mais quand on ne parle pas, la pratique manque. Peut-être que je pourrais le reparler dans le futur", dit-il, comme s’il voulait parler d’un retour dans une écurie italienne.

Vettel ne manque pas non plus de citer Maranello, sans sous-entendus, juste pour se souvenir de la fois où il y était allé. "J’y suis allé quand Michael Schumacher pilotait encore pour Ferrari, et que moi j’étais en kart. Ca devait être en 2000 ou 2001. On avait regardé par-dessus la clôture alors qu’il faisait des essais à Fiorano."

Enfin, la dernière fois que Vettel fait référence à Ferrari, de manière déguisée, c’est quand il parle de Monza, avec émotion. "J’y ai gagné ma première victoire en 2008. C’était assez spécial. Etre tout en haut, avoir gagné la course, c’est toujours un fort souvenir. C’est pourquoi mon ingénieur de course avait écrit ce mot [Monza, NDLR] sur ma cagoule lors de la dernière course à Abu Dhabi en 2010."

"J’ai aussi gagné en 2011", se souvient-il également, mais avec moins d’émotion. "La joie n’était pas si grande. Jenson Button était à côté de moi sur le podium et m’a dit que les supporters italiens ne laissent vraiment éclater leur joie quand quand on porte une combinaison rouge..." termine-t-il.

Mais Vettel a aussi des souvenirs d’Italie qui n’ont aucun rapport avec la Formule 1. Il y a en effet passé de nombreuses vacances : "Je suis déjà allé en Sardaigne, sur la côte amalfitaine, et avec l’école sur la côte adriatique. A Rome aussi. Je dois encore y retourner, il y a trop de choses à voir."

Sebastian Vettel connaît l’Italie depuis son plus jeune âge, depuis l’époque du karting. "J’ai couru beaucoup de courses en Italien et c’est aussi là que j’ai le plus appris. La plupart du temps on était près du lac de Garde ou à Jesolo, sur la côte adriatique. Le niveau en Italie est très élevé. Beaucoup d’équipes de kart viennent d’Italie. Avant, je pilotais un Tony Kart italien."