Vettel consacre toute son énergie à gagner avec Ferrari
Mais ne sait pas combien de temps il y restera
Alors qu’il semblerait que Monza soit sur le point de renouveler son contrat, c’est un Sebastian Vettel soulagé qui s’est adressé au journal italien Corriere della Sera : « impossible d’imaginer la Formule 1 sans Monza, ce serait un cauchemar. Je suis impatient de retourner sur le circuit, avec tous ces fans, la passion, les drapeaux, les enfants et les adultes qui attendent pour qu’on leur signe un autographe. C’est magique ! »
Mais une fois en piste, la Ferrari de l’Allemand s’est cette année montrée moins performante que prévu. Vettel ne semble cependant pas particulièrement s’en inquiéter : « parfois tout va bien, et parfois non. en F1, tout est poussé à la limite et il y a une explication à chaque problème. »
Certains ont comparé la petite forme de l’Allemand cette année à sa mauvaise saison chez Red Bull en 2014, mais Vettel ne partage pas ce point de vue.
« En 2014, j’ai à peine pu piloter en début d’année parce que nous rencontrions d’énormes problèmes techniques après avoir remporté 4 titres consécutifs. Quand j’ai réalisé que je ne pourrais pas les défendre, ça a vraiment été horrible. »
Mais depuis 2015, L’Allemand a rejoint Ferrari, comme en son temps Michael Schumacher, qui avait dû attendre 5 ans avant de décrocher un premier titre en rouge. Vettel fera-t-il preuve de la même patience ?
« C’est une question difficile ! Si j’avais la chance d’accomplir ne serait-ce que la moitié de ce qu’il a fait chez Ferrari, ça vaudrait le coup d’attendre. Mais la Formule 1 n’est pas un sport de patience. Nous avons travaillé dur pour combler notre retard, mais inutile de le cacher : nous ne sommes pas encore assez compétitifs pour remporter une course. »
L’Allemand refuse ainsi de répondre quand on lui demande si Ferrari sera sa dernière équipe en F1.
« Vous me trouvez vieux ? s’amuse-t-il. Je n’y ai pas pensé parce que c’est encore trop loin. Mon plus gros défi est de gagner avec Ferrari, et j’y consacre toute mon énergie et tout mon cœur. »
Et après pas moins de deux incidents impliquant son coéquipier Kimi Räikkönen lors du premier tour d’un Grand Prix, Vettel insiste : les relations entre les deux pilotes sont toujours au beau fixe.
« Nous nous apprécions et nous respectons mutuellement, et c’est très bien pour l’équipe. Nous voulons tous les deux gagner et savons que ce n’est pas encore possible, alors nous essayons d’aider au mieux. Kimi et moi sommes très différents : je parle plus évidemment, mais il est bien plus bavard avec les ingénieurs pour leur donner des retours sur la voiture. »