Vettel avoue ne pas savoir où en est Red Bull

Les pneus brouillent les cartes

Par Franck Drui

13 février 2011 - 19:02
Vettel avoue ne pas savoir où en (...)

Sebastian Vettel avoue à la presse qu’il est encore plus difficile qu’à l’habitude de lire dans les performances des monoplaces tellement les pneus Pirelli se comportent différemment des Bridgestone. Capables d’un à deux tours rapides, les quatre qualités de gommes se dégradent ensuite rapidement.

"Très honnêtement, il est presque impossible de savoir où on est, surtout pendant la journée où on ne peut pas surveiller les programmes ou les pneus des autres. Alors on se concentre sur notre propre travail. En soirée, quand le travail est fini, on regarde les informations qu’on a sur les autres mais pendant la séance, c’est très dur," explique Vettel dans le paddock de Jerez.

Les Pirelli donnent des migraines pour interpréter les chronos mais aussi pour les réglages, afin de les économiser le plus possible. "Les pneus sont très durs à appréhender pour tout le monde, il faut des réglages pour les faire tenir lors des longues séries de tours. Certains font des tours rapides, d’autres tentent de maximiser le kilométrage et je suis définitivement dans la deuxième catégorie. Je fais un travail d’essais privés pur, en essayant de changer la voiture pour qu’elle me convienne ainsi qu’aux pneus. Pas de miracle, rien de sensationnel, juste un travail difficile."

Vettel a ressenti les mêmes choses que les autres. "A un point, tôt ou tard, ils se dégradent rapidement et cela devient très très glissant. Le point critique est atteint. C’est pourquoi il faut travailler sur la voiture pour faire durer les gommes plus longtemps. Je pense que tout le monde se concentre là-dessus."

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