Vettel a mis Alonso dans une position délicate
Mais Alonso reste serein
A Suzuka, tout le monde salue le coup de maitre de Sebastian Vettel. En annonçant son départ de Red Bull, il a mis Fernando Alonso en difficulté sur le plan médiatique puisqu’il est acquis que le quadruple champion du monde va le remplacer chez Ferrari.
Et Alonso n’ayant pas encore signé son contrat chez McLaren, cela met l’Espagnol en position de faiblesse pour les négociations en cours : seule McLaren est une option intéressante pour lui et cela pourrait influer notamment sur son salaire.
Question salaire, Vettel est évidemment gagnant en partant de Red Bull. Il est l’un des rares pilotes à gérer sa carrière seul, sans manager.
"J’ai une tête et un cerveau, je peux m’occuper de moi," répond-il. Mais il ne confirme pas les rumeurs qui annoncent un contrat de 80 millions de dollars sur trois ans.
"Je ne suis pas complètement seul toutefois. J’ai un ami que je consulte et un avocat."
Alonso est donc en position délicate. Espérait-il aller chez Red Bull ?
"Non, Red Bull n’a jamais été une priorité pour moi. Je ne suis pas surpris par leur choix de mettre Kvyat dans la voiture de Sebastian. C’est compréhensible, c’est dans la philosophie de leur programme ’jeunes’ qui a porté ses fruits avec Sebastian, Ricciardo et Kvyat maintenant."
Horner a même expliqué que "signer avec quelqu’un comme Alonso, c’est comme signer un prêt immobilier. Ce n’est pas un homme facile."
Aujourd’hui, Alonso n’exclut pas non plus une année sabbatique.
"Pourquoi pas ? C’est une option. Mais vous voyez les choses de l’extérieur. Je suis la clé du marché des transferts. De l’intérieur tout est différent mais quand je vous dirai ce que je vais faire, vous comprendrez mieux."