Vettel a été surpris de voir Kimi à la place de Romain

En 2è position dans ses rétroviseurs

Par Camille Komaël

11 juillet 2013 - 14:53
Vettel a été surpris de voir Kimi à (…)

Sebastian Vettel a enfin pu remporter son Grand Prix à domicile, celui d’Allemagne, mais il a eu une grosse frayeur quand son KERS a cessé de fonctionner alors qu’il avait la Lotus de Romain Grosjean à ses trousses. "Quelque part au milieu de la course, nous avons temporairement perdu le KERS, c’était au moment où Romain était très près. Mais Dieu merci on a pu le réactiver, c’était très important d’avoir cette puissance en plus pour rester devant. Sinon le résultat aurait été encore plus serré."

Il admet que ça a été "surprenant" pour lui d’apprendre sur la fin de course que ce n’était plus Grosjean derrière lui, mais Räikkönen, suite à un ordre d’équipe de Lotus. "Les miroirs sur nos voitures ne sont pas en qualité HD, donc je n’ai su que c’était Kimi que quand mon ingénieur Rocky m’a dit qu’il avait passé Romain et qu’il était maintenant en mission pour me chasser."

Si Vettel a été très bien placé pour la victoire toute la course, il n’a jamais été sûr de l’emporter, jusqu’à ce qu’il franchisse la ligne d’arrivée. "Vous ne pouvez jamais prédire une victoire, il en va de même pour cette course. Ce que les gens ne voient pas de l’extérieur, c’est combien vous êtes à la limite et le peu de marge qu’il y a entre un tour parfait et une énorme erreur."

L’Allemand de Red Bull tient donc à préciser que cette course n’a pas été facile car les écarts étaient serrés. "Donc vu de l’extérieur ça a pu sembler facile, mais croyez-moi, ça ne l’était pas. C’était assez serré, en fait. Dans tous ces 60 tours, je n’ai presque pas pu faire attention à mes pneus, je pouvais seulement voir que je ne les abimais pas trop parce que je croyais que les Lotus étaient plus rapide, surtout vers la fin. Mais nous avons été assez rapides pour gagner."

Sebastian Vettel révèle qu’il a un calendrier chez lui avec toutes les victoires qui lui manquent encore d’inscrites. Il va donc s’empresser de rayer le Grand Prix d’Allemagne de la liste. "J’ai le calendrier affiché à la maison, et j’ai noté les victoires qui me manquent encore. Maintenant je peux barrer l’Allemagne."

"Mais ne vous méprenez pas : l’an prochain je veux gagner de nouveau !"

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