Vettel : Les F1 ne nous font plus peur
Mais cela reste difficile
Sebastian Vettel s’est invité dans le débat concernant l’état de la Formule 1 actuelle. Le quadruple champion du monde a tenu à nuancer les propos tenus par les uns et par les autres en précisant les choses.
Niki Lauda et Kimi Raikkonen ont déclaré récemment que la F1 nécessiterait un peu plus de danger pour rendre les choses plus excitantes.
"Je me souviens très bien des fois où j’allais voir les F1 avec mon père dans les longues lignes droites de la forêt d’Hockenheim, en entendant les moteurs qui crient. Aujourd’hui nous sommes plus éloignés du public, les sensations ne sont pas les mêmes pour eux," déclare Vettel.
"Ensuite, quand j’ai pu conduire une Formule 1 pour la première fois, j’étais, et je suis honnête, effrayé. Maintenant ce n’est plus le cas. Ne vous méprenez pas sur ma déclaration, il faut nuancer les choses dans tout ce qu’il se dit en ce moment : il est toujours très difficile de piloter une Formule 1 à la limite. Mais il y a quelques années, il fallait plus de couilles !"
Ce qui est certain, c’est que Vettel refusera tout changement de règles qui mettrait trop en avant la vie des pilotes dans les médias.
"Personnellement, je me fous de savoir quelle voiture conduit Roger Federer ou à quoi ressemble sa petite amie. Je ne suis intéressé que par les accomplissements d’un sportif."
Concernant le week-end autrichien qui s’annonce, Vettel a quelques espoirs de très bon résultat mais Mercedes reste encore la référence.
"Idéalement, nous voudrions nous battre pour la victoire. Nous avons une très bonne voiture cette année et nous pourrions encore nous rapprocher des Mercedes, surtout dimanche. Mais nous devons rester réalistes. Pour concurrencer Mercedes il nous faut un week-end parfait afin de pouvoir vraiment les chatouiller."
"Dans des circonstances normales, il est assez difficile de les battre. Ils sont encore les favoris ici et il y a encore un écart certain entre eux et nous. Nous espérons faire mieux lors de la deuxième moitié de saison," ajoute l’Allemand.