Vettel : Il n’y a pas de raison de se pendre

Sebastian Vettel admet que la situation de Red Bull Racing, à deux semaines du premier Grand Prix, est très inconfortable. Mais le pilote allemand continue à soutenir son équipe et Renault, qui traversent une passe difficile pour fiabiliser la RB10.

"Ce n’est pas une situation facile pour le moment mais il n’y a pas de raison de se pendre. Le championnat n’a pas encore commencé. Bien entendu, il nous manquera des kilomètres mais nous attendons Melbourne pour savoir exactement où nous en sommes, pour avoir une vraie mesure face à nos rivaux," indique Vettel au site officiel de la F1.

Renault n’a pas réussi à repousser l’homologation des moteurs mais cela ne devrait pas trop pénaliser le motoriste français selon l’Allemand.

"Cela ne nous aide pas. Nous sommes derrière nos rivaux directs et nous avons donc du retard à rattraper. Cependant je pense que nos problèmes ne sont pas en lien direct avec l’homologation du moteur. Cela ne vient pas de sa construction mais de son utilisation. J’espère que cela ne nous poursuivra pas toute la saison..."

Vettel va donc s’envoler pour Melbourne avec la ferme intention de finir la course.

"Bien entendu ! Ce serait stupide de s’aligner sur la grille en se disant que de toute façon je ne ferai pas la moitié de la course. Vous ne vous envolez pas jusqu’en Australie avec l’idée dans la tête que vous allez abandonner très tôt. La voiture ressemblera certes à celle qui est ici mais nous avons compris des choses qui vont être corrigées. Cela prend du temps."

Le site officiel de la F1 ose également la question suivante : en ces temps troublés, le verra-t-on plus tôt que prévu dans une Ferrari ?

"Une chose n’a rien à voir avec une autre. Je ne suis pas du genre à changer de monture au premier problème. Nous avons eu des années fantastiques avec Renault et je me suis toujours dit qu’il fallait apprécier le moment car rien n’est jamais garanti."

"Pour le moment rien n’est perdu : aucune course n’a encore été disputée, aucun point n’a été attribué. Quand j’écoute les médias, j’ai l’impression que nous sommes au milieu d’une énorme catastrophe. Oui, tout le monde peut faire des erreurs mais aucune équipe ne peut encore affirmer qu’elle peut passer une journée sans problèmes de manière certaine. Certains en ont moins que nous, c’est vrai mais nous allons nous en sortir," conclut Vettel.