Vettel : Ce qui est fait est fait, allons de l’avant !

Il regardera son palmarès plus tard

Par D. Thys

7 décembre 2013 - 18:46
Vettel : Ce qui est fait est fait, (…)

Sebastian Vettel a remporté son quatrième titre mondial consécutif et il ne semble toujours pas réaliser que cela fait déjà de lui l’un des plus grands champions de l’histoire de la F1.

“Quatre titres… encore aujourd’hui, j’ai du mal à réaliser ce que cela signifie,” déclare Sebastian Vettel. “D’un côté il y a les chiffres et de l’autre il y a la personne derrière ces chiffres et je dois dire que je n’ai pas changé mon approche ou la façon dont je vois les choses au cours de ces quatre dernières années. Lorsque je me regarde dans le miroir, je vois plus ou moins la même personne, mais je suis un peu plus vieux et la barge est plus épaisse, mais je me vois inchangé. Bien sûr j’essaye toujours d’apprendre des choses, de devenir un meilleur pilote, quelqu’un qui connaît toutes les astuces de son métier. Mais je crois que c’est valable pour tous les pilotes sur la grille de départ.”

“J’aurai probablement le temps de réfléchir à ce que cela signifie d’avoir remporté quatre titre lorsque je ne serai plus pilote de course. J’aurai alors le temps de regarder ce que j’ai fait avec le recul nécessaire pour me comparer à d’autres pilotes. Lorsque vous êtes en activité, le prochain grand défi est la course suivante et c’est là-dessus que je me concentre. Je n’attache donc pas la moindre importance à l’éternelle question sur le meilleur pilote, le plus rapide et le plus fameux de l’histoire de la F1,” poursuit le champion allemand.

Se rend-il compte que tout ce qu’il a fait est toujours précédé par l’expression “le plus jeune” à avoir fait ceci ou cela ?

“Cela n’a pas d’importance pour moi. J’ai quitté l’école en 2006, il n’y a pas longtemps donc. Et aujourd’hui, je suis quadruple champion du monde. C’est incroyable d’avoir réussi à faire ça en si peu de temps, mais dans le même temps, je pensais toujours à la prochaine étape. Parfois, vous vous rendez compte que vous n’êtes pas prêt pour la prochaine étape et donc vous vous mettez au travail pour être sûr d’être prêt la prochaine fois. J’ai eu de la chance de ne jamais avoir été mis sous pression par les gens qui sont proches de moi et qui auraient pu me pousser à faire quelque chose que je n’étais pas prêt à faire.”

Ces gens-là, n’attendent-ils pas de lui qu’il remporte la victoire lors de chaque course ? “Mon objectif ultime a toujours été de remporter le titre et de démontrer que je pouvais le faire. Je dois avouer que la plus grande partie de la pression, c’est moi qui me la mets moi-même. Il faut travailler très dur pour gagner des courses, cela ne tombe pas du ciel. Remporter le titre en 2010 a été un grand soulagement à cet égard, car ce fut une saison très difficile et ce que j’ai réussi à faire, plus personne ne pouvait me le retirer.”

Quels ont été les meilleurs moments de sa saison 2013 ? “Lorsque vous franchissez la ligne d’arrivée, vous devez avoir le sentiment que vous avez fait de votre mieux et cela ne signifie pas toujours que vous avez remporté la victoire. Parfois, vous remportez la victoire, mais vous savez que vous avez fait une erreur ici et une autre là-bas et si la victoire est au bout, la satisfaction n’est pas à son plus haut niveau.”

“D’autres fois comme en Chine où je ne m’étais pas bien qualifié, nous avions décidé de choisir une stratégie différente. En course, je suis remonté dans le classement et j’ai presque terminé sur le podium. Ce fut une course très satisfaisante pour moi, car j’avais le sentiment que j’avais donné tout ce que j’avais. Ce Grand Prix de Chine a été aussi satisfaisant que la course en Inde que j’avais gagnée après avoir tout contrôlé. C’est seulement dommage qu’après une course comme celle de Shanghai, on ne reçoit aucun trophée alors qu’en Inde, j’en ai reçu un,” ajoute Sebastian Vettel.

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