Vettel : Ce genre de bonheur, tout le monde ne l’a pas
Apprécier les choses simples
Dans le monde de la Formule 1, où l’argent et l’apparence comptent, Sebastian Vettel est connu pour avoir une vie qui ne colle pas aux clichés d’un pilote aisé. Il n’a jamais caché le fait d’aimer la simplicité et de vivre sans grand faste, alors qu’il pourrait se le permettre.
L’Allemand continue à garder la tête froide, malgré ses 4 titres de champion du monde et son statut de "top pilote".
"Je suis un sportif, rien de plus" déclare-t-il à RTL. "Le plus important pour moi est au moins de ne pas perdre mon esprit ’terre à terre’ ou la capacité de pouvoir estimer une situation de manière raisonnable, même si on a beaucoup de possibilités et que l’on peut faire tout ce que l’on veut."
"D’une certaine manière, c’est amusant, parce que les gens attendent que ma vie soit si particulière et exclusive – mais en fin de compte, chacun doit savoir pour lui-même ce qui le rend heureux."
"Avoir réussi moi-même quelque-chose m’apporte un grand bien-être. Simplement, le fait que je puisse le faire, que je sois en bonne santé, le fait d’être avec l’âge encore plus conscient des choses. Être libre, faire des choses et les apprécier, ce genre de bonheur, tout le monde ne l’a pas."
Parfois, Vettel s’accorde tout de même un grand plaisir, du genre de ceux que la majorité des gens ne peuvent pas se permettre.
"On s’achète des choses qui étaient auparavant hors de portée. La voiture par exemple, qui faisait déjà rêver quand on était enfant et qu’on possédait en version miniature. Pour moi, c’était une Ferrari F40."
Pour l’Allemand, garder un côté raisonnable et éclairé sur la vie est une priorité.
"Regarder autour de soi est extrêmement important pour ne pas perdre de vue ce qui essentiel. Nous avons le privilège de pouvoir voyager à travers le monde – et là, on remarque beaucoup de choses lorsque l’on regarde à droite et à gauche."
"Apporter de la joie aux autres est très important. En fait, je préfère faire plaisir aux autres plutôt qu’à moi-même. Vis-à-vis de moi-même, je suis parfois plus mesuré et je me dis – tu n’as pas besoin de cela maintenant, c’est n’importe quoi – mais en ce qui concerne les autres, je veux faire plaisir tout le temps."
Le pilote Ferrari tient aussi à pouvoir rendre le positif quand il en reçoit. Notamment, à son équipe, sachant le travail immense accompli par chacun de ses membres.
"Au moment où je regarde, en bas du podium, et je vois comment les gars rayonnent, ce que cela signifie pour eux… à ce moment-là, j’ai le sentiment que je peux leur rendre quelque-chose, et cela me rend très heureux."