Vettel : Beaucoup d’apprentissage devant nous
Sebastian garde le sourire
Sebastian Vettel n’a même pas réussi à faire 50 kilomètres à Jerez avec sa Red Bull RB10, plombée par des problèmes de fiabilité venant de Renault mais aussi d’une mauvaise conception de certaines pièces liées au refroidissement.
Est-ce un signe précurseur que nous verrons beaucoup d’abandons dans le futur proche en course ?
"Ai-je déjà prétendu pouvoir lire l’avenir ?" répond-il en ironisant. "Tout ce que je peux dire c’est qu’en effet, pour le moment, il y a beaucoup d’apprentissage devant nous. Et la pente est rude !"
"Chaque jour pendant lequel nous travaillons avec la voiture, nous en apprenons davantage que la veille. Alors la question est de savoir si tous les autres suivront le même rythme."
Vettel admet que la fiabilité pourrait plomber les résultats des premières courses. "Pour le moment, disons que je parierais plutôt mon argent sur la constance plutôt que la performance. Pour le moment..."
L’Allemand rappelait aussi il y a quelques jours que la stratégie aurait aussi une part plus importante qu’à l’habitude lors de l’apprentissage de cette Formule 1 à la sauce 2014.
"L’interaction entre le pilote et le muret des stands sera bien plus cruciale que par le passé. Nous aurons droit à 100 kg d’essence et ce sont les gens qui sont sur le muret des stands qui décideront quand nous pourrons aller vite ou quand il faudra économiser de l’essence. Ce seront donc des courses stratégiques," disait-il.
Une bonne fiabilité et une bonne stratégie pourraient donc permettre de triompher à Melbourne. De quoi nous donner quelques surprises ?