Verstappen : Parler de mental c’est un peu de la connerie !
Le jeune hollandais déclare qu’il n’aura aucun problème de mental en F1
Alors qu’il va devenir le plus jeune pilote de l’histoire de la Formule 1 l’an prochain à l’âge de 17 ans, Max Verstappen déclare qu’il n’y aura pas de souci à se faire concernant son mental. Il semble déjà très sûr de lui...
"Je n’ai aucun souci avec mon mental !" déclare Verstappen. "Je suis vraiment très relax et je ne veux pas penser au stress ou à ma force mentale car pour être honnête je trouve que c’est un peu de la connerie."
Il se rappelle de de son premier week-end de course en F3 à Silverstone, où il ne put aller au bout de la course n°1, mais signa une cinquième puis une seconde place lors des courses 2 et 3. Pas mal pour une première fois en Championnat d’Europe de F3…
"J’étais plutôt détendu à Silverstone," se souvient Max. "Franchement, pas de stress. Je savais que les autres pilotes étaient plus expérimentés que moi et que j’étais là pour apprendre, je ne me suis pas mis la pression."
Max Verstappen déclare qu’il était relativement confiant avant de monter dans une F1 puisqu’il avait déjà su s’adapter très vite lors de son passage du karting à la F3.
"Bien sûr avant de monter dans une F1 vous ne savez pas à quoi vous attendre. Mais après avoir bouclé quelques tours une F3 je commençais déjà à me sentir à l’aise. C’est complètement différent du karting. La pédale de frein, l’accélération, la position de conduite, la vue. C’était vraiment les principales différences. J’ai fait de bons temps dès le début donc j’ai su m’adapter rapidement."
Pour sa première (et dernière !) saison en championnat d’Europe de F3, Max Verstappen n’a pas manqué d’impressionner, en signant la troisième place finale du championnat, au terme de l’ultime épreuve à Hockenheim le week-end passé, où Max s’est classé 1er, 5ème et 6ème des trois courses.
Malgré tout, cette première et unique saison de Max en F3 n’a pas toujours été une sinécure. S’il a effectivement signé le record de victoires en course - 10 - sur le championnat, il a également commis des erreurs. De son propre aveu, sa plus grosse faute fut lors de sa sortie de route dès le premier tour à Hockenheim au mois de mai.
"Je suis sorti dans le virage en épingle. J’avais freiné trop tard et bloqué les roues, venant toucher une autre voiture," raconte Max. "Mais j’essaye de ne pas trop penser au passé ; on apprend de ses erreurs. Au fur et à mesure, tu sais davantage à quel moment freiner et comment te comporter lors des premiers tours : tu ne dois pas freiner aussi fort que par la suite, il faut être patient. En kart, si tu touches un peu un autre pilote, ce n’est pas grave, il ne se passe rien, mais en F3, tu peux plier quelque chose ou arracher l’aileron. Cette course fut l’une de mes plus grandes leçons."
Son meilleur souvenir ? "Facile ! Je dirais mes six premières places consécutives à Spa puis au Norisring. Ça a été le meilleur moment de la saison."
Désormais, Max a un autre objectif en tête : rejoindre les Senna, Schumacher et Coulthard, en participant à son tour au célèbre Grand Prix de Macao en novembre. Déjà vainqueur des Masters F3 à Zandvoort cette année (comme son père Jos en 1993), Max veut maintenant réaliser le doublé.
"La semaine prochaine, je vais prendre place à bord d’un simulateur dans les locaux de Red Bull pour me préparer en vue de Macao. Je crois qu’il est important d’avoir un premier aperçu du circuit avant d’y rouler pour de vrai. J’ai déjà remporté les Masters et je veux désormais y ajouter une victoire à Macao."