Verstappen : Nous devons faire mieux mais nous revenons sur Mercedes
Le Néerlandais est positif malgré la mauvaise fiabilité
Max Verstappen a été l’un des pilotes les plus touchés par des pannes mécaniques cette année et a même parcouru moins de kilomètres que Fernando Alonso en course. A Bakou, il a de nouveau abandonné alors qu’il se dirigeait vers un beau résultat et doit de nouveau ravaler sa frustration.
"C’est assez facile à faire" rassure-t-il. "On appelle quelques amis et on prend du bon temps. Puis on recommence lors de la course suivante et on essaie de faire un bon résultat. C’est décevant mais je ne peux rien y faire, je fais de mon mieux pour finir les courses. Je sais que je ne dois pas parler quand je suis déçu et c’est pour ça que je n’ai pas parlé aux médias car j’aurais pu regretter les choses que j’allais dire".
Malgré les problèmes de fiabilité, la Red Bull progresse et se rapproche des deux écuries de pointe. Pas forcément encore au niveau des deux monoplaces les plus rapides, la RB13 montre enfin un potentiel de voiture pouvant viser régulièrement les podiums et occasionnellement les victoires.
"Nous devons faire mieux mais nous revenons, c’est positif. Il nous faut franchir un autre pas car à Bakou, il nous manquait encore une seconde. Cela aurait été peut-être moins sans les soucis rencontrés également en qualifications mais dans le deuxième secteur, nous étions deuxièmes, donc il y a de quoi être un peu plus positif même si nous ne devons rien lâcher".
"Je pense que Mercedes est devant nous. C’est plus compliqué de juger face à Ferrari car à Bakou, j’étais nettement devant mais il faudra voir ici. Il nous faut plusieurs courses pour avoir une idée précise, il y a tout un processus de développement et je pense que nous avons fait du bon travail, mais il faut encore plus travailler pour aller chercher Mercedes" poursuit Verstappen.
Red Bull vise toujours la troisième ligne en qualifications et un top 5 en course mais au fur et à mesure des progrès effectués, ces objectifs sont revus à la hausse, même si Verstappen assure que son équipe "vise les points".
"Je pense que le dimanche, et même le samedi, nous devrions être aux alentours de la troisième ligne. Comme je l’ai dit, nous nous rapprochons mais nous ne sommes pas encore dans la lutte pour la victoire. A Bakou, nous nous sommes retrouvés coincés derrière Pérez mais nous étions plus rapides que les Force India, même si Mercedes est encore à un autre niveau".
Le comportement de Sebastian Vettel à Bakou a fait parler mais Verstappen, qui a déjà eu maille à partir avec l’Allemand l’an dernier, refuse de penser que ce dernier a un souci pour contrôler son impulsivité : "Je ne pense pas, il a pensé que Lewis l’avait testé au freinage, c’est différent. Je pense que sinon, il n’aurait jamais fait ça. Je ne pense pas qu’il ait de problème car quand on lui parle, ça se passe toujours bien".
"On le ressent normalement, quand une personne a des problèmes de ce côté. Nous avons aussi nos émotions, on peut l’entendre à la radio, on le voit parfois, mais c’est comme cela qu’est un être humain, sinon ce serait ennuyeux, non ? Il n’y aurait rien à écrire sur nous !"