Vergne évoque Daniel Ricciardo et Daniil Kvyat

Il parle librement de ses ex et actuel coéquipiers.

Par Franck Drui

14 mai 2014 - 15:50
Vergne évoque Daniel Ricciardo et (…)

Septembre 2013, alors qu’il reste neuf Grands Prix à courir dans la saison, Red Bull tranche en faveur de Daniel Ricciardo pour succéder au futur retraité de la F1 Mark Webber, dès 2014. L’Australien est préféré à son coéquipier chez Toro Rosso Jean-Eric Vergne, lequel possède alors un léger avantage en termes de points. Une décision qui va à l’époque miner le Français, dès lors en perte de vitesse au championnat.

"C’est une certitude que la place chez Red Bull l’an dernier s’est jouée entre Daniel et moi, ça a été serré et d’ailleurs quand il a été appelé j’avais plus de points que lui au championnat, comme lors de la saison précédente… Je ne cache pas que ça m’a fait un peu de mal, mais j’ai pris l’hiver pour réfléchir, tirer un trait sur le négatif et ne retenir que le positif."

Le positif, c’est un nouveau style de pilotage, plus agressif en qualifications notamment, et la perspective que lui ouvre le bon début de saison de Daniel Ricciardo chez Red Bull.

"J’ai changé beaucoup de choses et ça paye aujourd’hui. Ça ne saute pas aux yeux de tout le monde mais au sein de l’équipe, tous ceux qui me font confiance voient la différence, notamment dans mes performances en qualifications. Ce que fait Daniel cette saison est également positif pour moi. Durant deux ans j’ai rivalisé avec lui, ça prouve le niveau qui était le nôtre chez Toro Rosso. Je ne sais pas si j’arriverais à faire aussi bien que lui dans la Red Bull, mais nos performances étaient très similaires quand on évoluait dans la même écurie."

Pas question en revanche de se comparer à Daniil Kvyat , le jeune et prometteur pilote russe qui a rejoint la Scuderia Toro Rosso cet hiver et qui compte autant de points que lui au classement après cinq Grands Prix.

"Le premier rival c’est toujours soi-même ! On est seul derrière le volant et si on pense à ce que fait le coéquipier, on ne s’en sort plus. La comparaison entre pilotes de la même équipe est toujours facile mais les gens oublient qu’on n’a pas forcément la même voiture. Il y a toujours beaucoup de différences selon les réglages."

En début de saison, Jean-Eric Vergne se plaignait notamment de perdre quatre dixièmes au tour par rapport à son coéquipier en raison d’un surpoids. Un désavantage qui tend à s’estomper selon lui.

"Le souci est qu’on a démarré la saison avec une voiture trop lourde et que le surpoids se paye en temps directement. On a gagné un peu de poids course après course et d’ici quelques Grands Prix, on devrait être tout à fait au point. A partir de là, le fait que Kvyat fasse 10, 20 ou 30 kilos de moins ne changera strictement rien. C’est une bonne chose pour moi car je me dis que j’ai quelques dixièmes dans la poche, donc une belle marge de progression."

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