Vasseur : J’ai un peu pesté d’être passé à côté des points

Mais il est plutôt content de la performance générale de Renault F1

Par Franck Drui

23 mars 2016 - 09:21
Vasseur : J'ai un peu pesté (...)

Frédéric Vasseur, le directeur sportif de l’équipe Renault F1, a fait le point après le premier Grand Prix de l’équipe française, en Australie.

Renault est revenu en tant qu’équipe d’usine en l’espace de quelques mois à peine et Melbourne a été le premier vrai test pour Vasseur et ses nouvelles troupes.

"Je suis plutôt content de la performance générale des troupes. Cela reste un week-end de course, avec des essais libres, une qualification et un Grand Prix. Honnêtement, au risque de paraître présomptueux, il y a très peu de différences avec un week-end de GP2 ou de DTM. D’ailleurs, l’an dernier, entre le DTM, la Formula E et le GP , j’ai connu vingt-sept week-ends de course. Cette année, je n’en aurai que vingt et un !" confie Vasseur au journal L’Equipe.

"Le retour de ­Renault est un travail de longue haleine. Le problème – mais en fait, ce n’en est pas vraiment un – est que cette équipe est composée de compétiteurs. Ils sont tous, de la secrétaire au directeur technique, en passant par les chauffeurs et les mécanos, de purs ­racers. La course, c’est leur vie. Comme pour moi ! Même s’ils ­savent que c’est dur, ils veulent des résultats."

"Après l’arrivée, j’ai un peu pesté d’être passé à côté des points. Cela aurait permis de marquer les esprits, de récompenser les gars du travail fourni. C’est normal d’avoir ce sentiment. Mais il faut vite passer à l’après. On ne récupère pas six mois d’arrêt comme ça ! Cela prendra du temps."

Renault n’est évidemment pas au niveau meilleurs mais Vasseur souligne qu’il y a "de très bons points".

"Le résultat de la qualification est flatteur pour nous. En termes de performance pure, je pense que ce week-end, le team ne valait pas autant. Les gars ont donc parfaitement géré ce nouveau format. Et le week-end en général. C’est un point positif. Il n’y a eu aucune faute majeure à signaler, que ce soit au niveau des pilotes, des ­ingénieurs ou des mécaniciens. C’est important pour nous de ­rendre une copie propre."

Du côté des pilotes, même satisfaction avec Jolyon Palmer et Kevin Magnussen.

"Je prends mes deux pilotes sur un pied d’égalité. On les a choisis. Ils ont gagné les catégories infé­rieures. S’ils veulent être des pilotes de Formule 1, ils doivent savoir tirer parti au mieux de leur voiture. Ils y sont tous les deux arrivés lors de cette course. Ce qu’a réussi Jolyon pour ses débuts en Grand Prix est très satisfaisant. Tout comme le second relais de Kevin après sa crevaison. Si au soir des tests de Barcelone, on m’avait dit que la Renault tournerait dans le rythme des McLaren ou des Force India, j’aurais signé des deux mains."

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