Valence ne survivrait pas sans Barcelone
Alternance obligatoire
Le Grand Prix de Valence se dispute à coups de pertes financières gigantesques depuis sa création, des pertes qui ont toujours été épongées par le gouvernement de la région et la ville.
Le président du gouvernement valencien a été clair avec Bernie Ecclestone ce week-end : il doit réduire les dépenses concernant le Grand Prix et pour y arriver, seule l’alternance avec un autre Grand Prix, Barcelone, est possible. Sans alternance, Valence ne renouvellera pas.
Ecclestone et Barcelone ont acté cette alternance il y a quelques jours, le contrat restant à signer entre les trois parties.
Le directeur de la course de Valence a également confirmé qu’à partir de maintenant, seul le schéma de l’alternance était possible. Quant au ministre des sports de Valence, Lola Johnson, il a confirmé les discussions avec Ecclestone lors du week-end et a prévenu que "si l’alternance n’était pas signée, le futur du Grand Prix à Valence n’était pas garanti."
Valence espère attirer au moins de 70 à 80% de spectateurs de plus avec une course tous les deux ans, ce qui réduirait les pertes de moitié. Ces pertes seraient toujours financées par les deniers publics mais sur deux ans, grâce à l’alternance.