Un week-end difficile à venir pour Williams en Hongrie
La FW41 devrait souffrir sur ce circuit
Bien que l’un des plus gros soucis de la Williams FW41 soit l’aérodynamique, son châssis n’est pas non plus réputé pour être très performant, et il se pourrait que l’équipe soit nettement plus en difficulté ce week-end qu’à Hockenheim, où le nouvel aileron avant avait aidé Sergey Sirotkin à bien se qualifier.
"La Hongrie sera encore une fois enchaînée avec une autre course, mais nous avons maintenant suffisamment d’expérience sur la façon de gérer cela" déclare le Russe. "C’est une piste que j’aime vraiment, j’ai eu pas mal de victoires en Hongrie et j’ai de bons souvenirs là-bas."
"Ce sera un défi car je suppose que le temps sera chaud, avec un tracé de piste très exigeant, donc ce ne sera pas facile. Cependant, ce sera un bon défi pour nous de voir comment toutes les évolutions apportées fonctionnent avant la pause estivale."
Son équipier, Lance Stroll, admet qu’il s’attend à un week-end difficile, en dépit du fait qu’il aime cette piste : "C’est une course difficile, c’est exigeant pour les pilotes car c’est dur physiquement, il n’y a pas de pause et il fait généralement très chaud. Cela dit, c’est vraiment agréable d’y rouler et j’ai hâte de revenir sur ce que je considère comme une piste formidable."
"C’est un circuit à l’ancienne, mais il a été refait, donc ce n’est plus exactement comme il était avant. Il reste tout de même assez étroit et, comme à Monaco, les dépassements ne sont pas si facile, mais cela fait partie du défi. Non seulement la piste est géniale, mais j’aime aussi la ville et j’y ai passé de bons moments."
Paddy Lowe, directeur technique de l’équipe, est conscient du défi à venir : "Les températures peuvent être très élevées et le circuit lui-même est assez délicat techniquement, c’est donc un bon défi pour les pilotes. Le Grand Prix de Hongrie marque également la fin de la première moitié de saison et le début de la pause estivale tant attendue pour les pilotes et les équipes, ce qui, après cinq courses en six semaines, est bien mérité."