Un seul arrêt par course cette saison, prédit Palmer
Moins de dégradation que prévu
Les pneus Pirelli, comme l’a encore confirmé Paul Hembery ce matin, sont plus endurants encore que prévu. Par conséquent, le niveau de dégradation est bien plus faible qu’en 2016 sur les nouvelles monoplaces.
Les pilotes ne devraient plus être obligés à gérer constamment leurs pneus pendant les courses. Le revers de la médaille ? Il devrait y avoir bien moins d’arrêts aux stands. Selon Jolyon Palmer, le pilote Renault, un seul arrêt devrait être la nouvelle norme en 2017.
« Je dirais qu’il y aura une différence massive en course, parce qu’il y a bien moins de dégradation. Pour chauffer les pneus, c’est assez différent aussi. Donc je pense que les qualifications, sur certains circuits, seront assez délicates, mais la dégradation ne sera pas un problème. »
« Pour nous, c’est assez sympathique. Vous pouvez vraiment compter sur les pneus. En conditions de course, je pense qu’il y aura beaucoup plus de courses à un seul arrêt. Mais je n’ai pas encore roulé avec les pneus tendres et médiums. Peut-être que les ultra-tendres seront différents. Mais pour le moment, il n’y a pas de dégradation. A peine un peu… »
En dépit de quelques problèmes de fiabilité en matinée, Jolyon Palmer a pu rouler sans grande difficulté mardi après-midi. Le Britannique n’a pas de sujet d’inquiétude pour le moment, bien au contraire.
« Où en sommes-nous ? Je n’en ai aucune idée. Je sens que je suis assez heureux avec la voiture. Je pense que tout le monde l’est probablement parce que le ressenti est bien meilleur que l’an dernier, l’appui est bien meilleur. De notre côté, nous nous sommes améliorés en tant qu’équipe. Je pense que nous avons fait des bons progrès. »
Palmer est toutefois très surpris de voir les nouvelles Mercedes et Ferrari enchainer les tours de manière aussi fiable et impressionnante.
« Je n’arrive pas à comprendre comment ils arrivent à faire autant de tours. C’est pourtant des règles complètement nouvelles. C’est impressionnant. Et pas que pour nous parce que les autres doivent faire le même constat. Ce n’est pas surprenant de les voir rapides mais tourner autant, dès le premier jour, ça l’est. Entre Mercedes et Ferrari c’est assez proche, Red Bull semble un peu derrière mais, pour le reste je n’en ai aucune idée ! »