Un seul arrêt était la bonne stratégie au GP de France

Les trois types de pneus ont tenu le coup

Par Franck Drui

25 juin 2018 - 12:14
Un seul arrêt était la bonne stratégie

Le pilote Mercedes Lewis Hamilton remporte en France une course où tout se joue dans le premier tour, lorsque deux de ses rivaux s’accrochent, et que la voiture de sécurité entre en piste pour cinq tours.

Plusieurs pilotes respectent un arrêt aux stands durant ce Safety Car en raison des dommages causés sur leur monoplace, notamment Sebastian Vettel (Ferrari) et Valtteri Bottas (Mercedes) qui chaussent des pneumatiques soft, avant d’effectuer un deuxième pit-stop dans les derniers tours.

Tous deux entrent dans les points après avoir rétrogradé en fond de peloton, profitant de leur stratégie improvisée pour progresser au classement lorsque leurs adversaires repassent par la voie des stands.

Le choix tactique de Mercedes et Red Bull consiste à prendre le départ avec le mélange supersoft : Hamilton, tout comme Max Verstappen, bascule ensuite sur le « soft » pour son second relais.

Kimi Räikkönen (Ferrari), pour sa part, privilégie une stratégie alternative d’un arrêt aux stands et accède à la troisième marche du podium.

Hamilton, pour sa victoire, se voit remettre un trophée tricolore sous forme de gorille. Une sculpture réalisée par le Français Richard Orlinski, qui célèbre le sponsoring de Pirelli à l’occasion de ce Grand Prix de France.

"Une météo incertaine a influencé le jeu des stratégies, puisqu’en raison d’un risque d’averse, les teams n’ont pas voulu pas faire le choix d’un mauvais type de gomme. La pluie n’est jamais venue, mais cela est resté un facteur à prendre en compte," commente Mario Isola.

"Comme nous le supposions, un arrêt aux stands a été privilégié par la majorité des pilotes, mais avec des combinaisons différentes, notamment pour ceux qui ont effectué un très long relais avec le mélange soft. Nous avons également vu que Sebastian Vettel et Valtteri Bottas se sont montrés très compétitifs avec deux pit-stops, Ferrari et Mercedes réagissant aux circonstances de course en procédant différemment sur leurs deux voitures. Cela confirme notre analyse selon laquelle les trois types de gommes étaient viables pour établir la stratégie, et tous se sont révélés performants."

LE VERITOMETRE PIRELLI

Comme attendu, Lewis Hamilton s’impose grâce à un seul et unique pit-stop, basculant des « supersoft » aux « soft » au 33e tour. Max Verstappen, deuxième, adopte le même schéma tactique, mais le pilote Red Bull s’arrête plus tôt. Kimi Räikkönen fait quant à lui le choix d’une option très différente, s’élançant en ultrasoft pour finir en supersoft. Cela permet au Finlandais de réaliser un dépassement dans les derniers tours et de terminer sur la troisième marche du podium.

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