Un arrêt, la stratégie massivement privilégiée hier à Montréal
Avec des nuances tout de même !
Diverses stratégies ont été utilisées hier à Montréal, et le podium est occupé par trois écuries qui adoptèrent deux philosophies différentes.
Sebastian Vettel, vainqueur pour le compte de Ferrari, et son dauphin, Valtteri Bottas, à bord de sa Mercedes, s’élancent en effet en pneumatiques ultrasoft, avant de basculer sur les supersoft à peu près au même moment.
Les deux pilotes Red Bull, troisième et quatrième à l’arrivée, empruntent quant à eux le chemin inverse, privilégiant un court premier relais avec la gomme hypersoft, avant de chausser la supersoft pour rallier l’arrivée.
Dans la lutte aux avant-postes, plusieurs pilotes tentent une option stratégique « d’undercut ».
Romain Grosjean, pensionnaire de l’écurie Haas, qui partait depuis le fond de grille en raison d’un problème survenu en qualifications, boucle par exemple un très long premier run avec les ultrasoft, et échoue aux portes des points avec les supersoft.
"La stratégie fut réellement dictée par les qualifications, et l’intervention de la voiture de sécurité en début de course, ainsi que la faible usure et dégradation sur cette piste, confirmèrent qu’un arrêt aux stands constituait la meilleure option," constate Mario Isola, responsable de Pirelli F1.
"Les trois mélanges ont été massivement utilisés durant cette épreuve, et différentes stratégies ont été observées à tous les niveaux du plateau. Plusieurs pilotes, et notamment Daniel Ricciardo, pour Red Bull, et Romain Grosjean, chez Haas, ont ainsi pu progresser dans la hiérarchie par rapport à leur position de départ."
"Le championnat a désormais pris une autre dimension, et l’intérêt grandit avant le déplacement sur un tout nouveau tracé, en France, au Paul Ricard."