Un accord RRA à deux vitesses
L’axe des constructeurs
Les accords RRA de la FOTA sont une mécanique très complexe qui entremêlent des intentions datant de 2009 et des évolutions de 2010. Sur le papier, tous les membres étaient d’accord sur le principe que pour 2011 le chiffre de 50 millions d’euros devait être atteint. Sauf que la réalité est bien différente et cela pourrait bien expliquer la révolte de Red Bull Racing aujourd’hui.
Singapour 2011, Ron Dennis présente son projet autour de McLaren Group et indique un chiffre qui n’a pas été relevé à l’époque : 100 millions d’euros. Tel sera le chiffre d’affaires de son équipe en moyenne jusqu’en 2017. Comment cela peut-il être possible alors que ce chiffre sera de 50 millions ? La réponse est simple et tient dans l’ambigüité de l’association des constructeurs.
En plein combat avec Max Mosley et la FIA, la FOTA a présenté un projet de répartition des coûts : 60 millions d’euros pour les équipes indépendantes et 200 millions d’euros tout compris pour les équipes constructeurs. Pour finir, il semble bien que le RRA soit en deux temps : 100 millions d’euros pour les équipes constructeurs et 50 millions pour les équipes indépendantes. Un différentiel qui n’est pas pour avantager Red Bull.
L’axe des constructeurs
En effet, regardons l’évolution des équipes de Formule 1 : Ferrari est un constructeur de voitures, McLaren aussi, Mercedes GP également. Mais Team Lotus va devenir Caterham en 2012, Virgin Racing est devenu Marussia Virgin, tandis que LRGP va probablement devenir constructeur l’an prochain (rachat par Group Lotus). Ce désir de devenir constructeur à tout prix est à noter et trouve son explication dans ce RRA en deux temps, favorisant les constructeurs.
Sauf que Red Bull Racing n’est pas un constructeur, ce qui signifie que l’équipe double championne du monde devrait se baser un budget de 50 millions d’euros, alors que Ferrari, McLaren et Mercedes auront droit à 100 millions dès l’an prochain...
Source : www.tomorrownewsf1.com