Trois questions à Tonio Liuzzi

De retour à son niveau au Canada, après quelques courses difficiles, Tonio Liuzzi espère voir sa saison 2010 relancée et va tâcher de confirmer dès ce week-end, à Valencia.

Es-tu content de ta performance au Canada ?

« Dès que je suis sorti de la voiture, après la première séance d’essais, j’ai su que ce serait un bon week-end. Nous avions décidé de changer mon châssis et étions confiants d’avoir résolu les problèmes rencontrés en Turquie et à Barcelone. A Montréal, tout ce que nous faisions sur la voiture semblait la faire progresser, et l’équipe a travaillé vraiment dur pour apporter des évolutions entre vendredi et samedi. Je me sentais bien plus à l’aise et ça s’est vu en qualification, quand j’ai décroché ma meilleure place sur la grille. C’est vraiment dommage d’avoir eu un accident avec Felipe dans le premier virage parce que je pense que j’aurais pu faire une très bonne course. J’étais déçu, au début, d’avoir manqué une opportunité, mais nous avons montré que nous avions un très bon rythme de course, nous avons réussi à doubler et nous n’avons pas baissé les bras. »

Qu’as-tu fait pour garder cette dynamique, depuis Montréal ?

« Je pense que le Canada a été un nouveau départ pour moi et je vais attaquer comme un dingue pour garder ce niveau de performance. Je vais conserver le châssis utilisé au Canada parce qu’il fonctionne bien dans les courbes. J’ai toujours cru que nous avions le potentiel pour rentrer dans les points, j’ai toujours cru en moi, et l’équipe m’a vraiment soutenu. Maintenant que tout est en place, nous voyons les résultats et nous devons rester concentrés et nous servir des points forts que nous avons développés ces dernières semaines. Je suis rentré à l’usine, pour travailler dans le simulateur, et je suis confiant pour la prochaine course. »

Peux-tu faire la même chose à Valencia ?

« Nous l’espérons. Je n’ai jamais roulé à Valencia parce qu’il est arrivé au calendrier en 2008, quand j’étais pilote de réserve, mais j’ai travaillé dur dans le simulateur cette semaine et je pense que nous pourrons avoir un bon rythme. J’aime les circuits urbains et je m’y débrouille bien, comme je l’ai montré à Monaco et au Canada. J’ai également une bonne base de départ parce que j’ai assisté aux deux dernières éditions et j’ai eu accès à toutes les données de l’an passé. Je sais que ce sera difficile, mais nous étions en bagarre avec Mercedes et Renault, au Canada, et, avec nos dernières évolutions, je pense que nous pourrons rééditer la performance de Montréal… avec l’accident du premier tour en moins ! »