Trois pilotes pour Caterham aujourd’hui
Kovalainen de retour dans la CT-03
Alors qu’il ne reste que cinq courses et que les développements sur la voiture actuelle semblent arrêtés, Caterham a tenu à faire rouler Heikki Kovalainen au volant d’une de ses monoplaces lors de la première séance d’essais libres. Les rumeurs placent le Finlandais au volant d’une Caterham l’an prochain, mais lui a surtout tenu à se faire plaisir et à aider son équipe.
« C’est bon d’être de retour dans la voiture, surtout à Suzuka qui, de mon point de vue, est le meilleur circuit du monde » a déclaré le Finlandais. « La séance s’est passée de manière assez classique, dès les premiers tours la voiture se comportait bien en termes d’équilibres, mieux que la dernière fois que je l’ai pilotée à Monza. La direction répond très bien, mieux que la dernière fois, et ça donne confiance pour attaquer et garder le contrôle en virage ».
« La stabilité au freinage a très vite été bonne, sauf dans la dernière chicane où c’était plus délicat à mesure que les pneus chauffaient. La motricité à basse vitesse nous posait problème, nous l’avons travaillée pour la suite ».
Kovalalainen a travaillé, au fil des tours et des sorties, l’équilibre entre motricité à basse vitesse et stabilité à haute vitesse tout en gérant les pneumatiques : « C’était positif dans l’ensemble, car le niveau d’adhérence ne cessait d’augmenter, donc j’ai fini la séance en étant satisfait de mon travail et des progrès ».
Pour Charles Pic, qui était de retour en deuxième séance, le travail s’est porté sur les pneus durs, qui seront les plus utilisés en course. « Au début, la voiture semblait un peu trop vive en virages et avait du sous-virage sur les parties rapides, donc nous avons augmenté l’appui sur l’aileron avant pour la suite. L’équilibre en a été amélioré un peu mais ce n’était pas génial ».
« C’était pareil en médiums, et nous avons changé la barre anti roulis arrière et c’était mieux, nous allions dans la bonne direction mais ce n’était pas assez. La voiture était plus calme en entrée de virages et nous avions réduit le sous-virage et c’était mieux à la fin du relais. Ce n’est pas trop mal et je suis sûr que nous ferons mieux demain ».
Le seul pilote à avoir fait les deux séances est donc Giedo Van der Garde, qui a pu travailler sur du plus long terme à l’équilibre de sa voiture et à la tenue de ses pneus afin de préparer la course.
« La première séance a bien commencé, l’équilibre n’était pas mauvais mais quand les pneus se dégradaient, il y avait trop de sur-virage et j’avais l’impression qu’il fallait rajouter de l’appui pour contrôler ça dans les virages lents, surtout avec le peu d’appui que nous avions au début » explique le Hollandais. « Nous avons ensuite essayé la deuxième configuration aérodynamique prévue, mais ça ne s’est pas bien passé et j’ai fini hors de la piste, c’était la fin de ma séance mais nous avions déjà fait 15 tours ce qui ne nous a pas trop handicapés ».
« Au début de la deuxième séance, l’équilibre de la voiture était meilleur après que nous avons fait les changements mais j’avais des soucis de sous-virage dans le premier secteur et de survirage dans le deuxième, ainsi qu’un manque de motricité dans certains virages ».
« Pour être honnête, je n’ai pas vu beaucoup de différence entre les durs et les médiums, mais nous regarderons les données des deux voitures et nous verrons où nous pouvons progresser demain. Cette journée était un peu frustrante mais je sais qu’il y a plus de potentiel dans la voiture donc je suis aussi positif que d’habitude et nous serons de retour au combat demain » conclut Van der Garde.