Toto Wolff a bien réfléchi sur le crash entre ses pilotes
"Les collisions sont un tabou absolu"
Toto Wolff est revenu sur l´incident d´hier entre Hamilton et Rosberg. Son écurie, qui était assurée d´un doublé avant la collision, a finalement perdu six points avec l’Allemand qui est redescendu à la quatrième place.
La colère du Viennois est maintenant descendue d´un cran, ce qui lui permet d´avoir le recul nécessaire pour voir la situation sous un autre angle et essayer de trouver le meilleur compromis possible pour l’équipe.
« Il était peut-être naïf de ma part de croire que cela allait bien se passer pendant 30 courses après Spa-Francorchamps 2014, avant que ce genre d´incident arrive à nouveau » confie Wolff.
« Peu importe si ce genre de choses arrive au premier ou au dernier tour. On remarque juste que c´est arrivé à chaque fois dans le feu de l´action. »
Wolff a encore montré du doigt les restrictions radio qui ont été selon lui un facteur décisif dans cette histoire.
« Il est possible qu´on soit allé un peu trop loin avec les restrictions radio. Il faudrait les assouplir un peu. Je ne veux pas que les pilotes reçoivent constamment des instructions, mais j´estime qu´on aurait dû avoir le droit de communiquer avec eux sur leurs problèmes de freins. »
L´Autrichien s´est montré navré de devoir recourir, éventuellement, à des consignes d´équipe à l´avenir.
« En tant que directeur de Mercedes, je dois encore souligner que les duels roue contre roue sont les bienvenus mais que les collisions entre équipiers sont un tabou absolu. Je ne veux voir en course aucune sorte de contact entre nos deux Flèches d´Argent, point. Je veux voir du sport comme à Bahreïn lorsque les deux voitures étaient côte à côte, si proches l´une de l´autre qu´une feuille de papier n´aurait pas pu passer entre les deux. »
Wolff a tenu également à assurer qu´il souhaitait ne rien cacher de la solution que l´équipe décidera d´appliquer.
« À l’avenir, nous resterons aussi transparents que jusqu´à présent et nous avons la ferme intention d´informer le public de nos choix. »