Toro Rosso en terrain presque inconnu à Yeongam

Le paddock de Formule Un a découvert le circuit de Yeongam la saison dernière, mais se prépare à la redécouvrir cette semaine.

La première édition du Grand Prix de Corée avait été largement marquée par la pluie, ce qui signifie que les équipes n’ont pu recueillir que très peu de data sur le sec.

« C’est comme si nous arrivions sur un nouveau circuit parce que, comme chacun se souvient, il avait beaucoup plu tout le weekend, avec une longue intervention de la voiture de sécurité et une course terminée quasiment à la nuit », rappelle Laurent Mekies, ingénieur de chef de l’équipe Toro Rosso.

« Nous partons donc là-bas avec l’esprit très ouvert en termes de réglages et de comportement des voitures. C’est un circuit sur lequel nous avons vu les améliorations de chrono les plus importantes parce que la piste avait évolué au fil des quelques périodes sèches que nous avions eues. Ce devrait être intéressant. »

Le tracé de Yeongam se rapproche assez de celui d’un circuit urbain, avec des opportunités de dépassement en plus. L’usure des pneus devraient être, une fois de plus, un élément essentiel dans le dénouement de la course.

« C’est un circuit avec beaucoup d’appui, et nous aurons les pneus tendres et super tendres, ce qui est un choix plutôt agressif, comme à Monaco et Singapour mais avec des virages plus rapides », souligne le Français.

Du côté de l’équipe Toro Rosso, on espère retrouver le même niveau de performance qu’en essais libres au Japon.

« Au Japon, nous avons vu une belle amélioration vendredi, mais ça n’a pas été aussi positif en qualification ou en course. Nous avons dû retirer certaines pièces qui nous avaient flattés vendredi, pour des raisons de fiabilité. Nous les testerons à nouveau parce que la bagarre est rude pour notre place au championnat et semble vouloir continuer jusqu’à la dernière course. »