Todt ne regrette pas la tenue du GP alors que Bahreïn déplore un mort

Le président de la FIA s’exprime

Par Franck Drui

21 avril 2012 - 13:53
Todt ne regrette pas la tenue du (...)

Le président de la FIA, Jean Todt, est arrivé ce matin à Bahreïn. Il n’a exprimé aucun regret d’avoir maintenu la course alors que l’opposition a annoncé qu’une personne avait été tuée par balles hier, lors des manifestations qui ont monté d’un cran en termes de nombres et de violences.

"De nos enquêtes intenses, rien n’est apparu qui pourrait nous dire que nous devons stopper la course. Sur des faits rationnels, il a été décidé qu’il n’y avait pas de raison de changer d’avis. Nous savons que les manifestations peuvent mal se terminer. Je ne suis par certain que ces manifestations n’auraient pas tout de même eu lieu si le Grand Prix n’avait pas été là," a déclaré Jean Todt dans le paddock de Sakhir avant le début de la qualification.

Todt a aussi minimisé les incidents qui ont touchés Force India puis Sauber mercredi et jeudi. "J’ai parlé à Bob Fernley (le bras droit de Mallya à la tête de Force India) et ce n’était pas une attaque dirigée contre eux spécifiquement. Je peux comprendre qu’il y ait de l’émotion mais comme il peut y en avoir dans un match de foot où il y a des problèmes à la sortie. Cela peut arriver n’importe où dans le monde."

"J’ai aussi eu une longue discussion avec Peter Sauber hier et ce matin et il m’a dit qu’il se sentait autant en sécurité ici que sur n’importe quel Grand Prix dans le monde ou en Europe."

Todt a indiqué qu’il avait parlé à la plupart des patrons. "Je n’ai pas vu une seule équipe qui ne soutenait pas le fait d’être ici."

La F1 a-t-elle été emmenée malgré elle dans la politisation du Grand Prix ? Ecclestone avouait sa colère de voir le slogan de la course "Unified" utiliser le logo de la F1 : UniF1ed.

"Il peut y avoir beaucoup d’interprétation," commente Todt. "J’ai entendu qu’en Angleterre certains partis d’opposition sont contre le Grand Prix alors que le premier ministre est pour. En tant qu’organe sportif, nous n’avions aucune raison de ne pas tenir la course. Si le Conseil Mondial de la FIA devait voter aujourd’hui, je suis convaincu que la décision serait différente."

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