Todt : La Formule 1 devait faire sa révolution

Alors que de nombreuses équipes se sont plaintes du coût des nouvelles règles, le Président de la FIA, Jean Todt, insiste, dans les allées du salon automobile de Genève, sur le fait que la Formule 1 devait changer.

"Si vous venez au salon, vous voyez que les voitures sont différentes maintenant. Il existe des moteurs hybrides, à la cylindrée réduite et avec de moins en moins de cylindres pour la même puissance et de meilleures performances," remarque le Français.

"Le monde de l’automobile a changé et la F1 doit être un laboratoire de ces technologies plutôt qu’une vitrine de l’aérodynamique," ajoute-t-il.

La F1 a perdu le cri des V8 pour le souffle des V6 turbo. "Le bruit du turbo a son propre charme et en plus nous avons des voitures aussi puissantes qui consomment beaucoup moins de carburant. C’était une révolution inévitable. Et si un constructeur comme Honda, qui se donne une image la plus verte possible, a décidé de revenir, cela signifie que la révolution est en marche."

Dans le même temps, Todt assure que la Formule 1 doit tout même réussir le pari de la réduction de ses coûts.

"Les coûts sont absurdes. Aujourd’hui la moitié des pilotes de la F1, la catégorie reine du sport automobile paient pour conduire. Je ne connais aucun autre sport au monde où cela se produit."